La vie est une aventure exceptionnelle, elle peut nous enchanter et nous anéantir. Toujours, elle nous appelle à consentir et à être nous-mêmes. Écouter notre corps, prendre soin de soi et pratiquer des activités corporelles et spirituelles, aimer, sont les joies du quotidien. Être présent – au cycle des saisons, à la fleur, à l'abeille, à l’aliment, à l’artiste – nourrit la vie. La réflexion poétique de l'auteur s'entend comme une flânerie originale inspirée de la tradition chinoise. Il pose un regard décalé sur la vie, nos divisions intimes, suggère l'acceptation pour oser la rébellion. Il évoque avec autodérision son cheminement de vie propre. Éloignés de considérations théoriques, ces propos libres conjuguent les pensées occidentales et orientales et suggèrent le débat pour un projet générateur d’espoir.
L’Empire Romain a illuminé le monde méditerranéen. Les Républiques italiennes ont transcendé le commerce en art. Les musiques d’Italie ont enchanté l’Europe.
Dans la troisième de ses Méditations métaphysiques, Descartes, à partir de la présence, en notre esprit fini et imparfait, de l’idée d’un être Infini et Parfait, soutenait que cet être Infini et Parfait est obligatoirement la cause, en nous, de la présence de cette idée du Parfait. Malebranche a repris cela en disant que « la preuve de l’existence de Dieu la plus belle, la plus relevée, la plus solide…, c’est l’idée que nous avons de l’infini ». Cette remontée argumentée depuis le fini vers l’Infini, Jérémie Bocchi s’y essaie à son tour dans ce dialogue entre un promeneur qui se dit athée et un berger ami des philosophes.
Rien ne vaut la vie, pas même son sacrifice sur l'autel de ce qu'on croit être sa dignité, ni la consumer à en améliorer le confort. L'homme ne prend la mesure de ces vanités qu'au crépuscule naturel de l'existence et la conscience d'être la seule créature terrestre à se savoir en sursis, le temps de réinventer le réel, met à mal sa résignation à se considérer comme un banal agencement de particules. Dès lors, seule la foi religieuse ou profane en un principe d'éternité peut apaiser chez lui ce tourment à nul autre pareil, un transport auquel il s'abandonne volontiers, lorsqu'il croit toucher du doigt ou de la raison la manifestation, même ténue, de ce principe... ou lorsque son sablier à la côte d'alerte le presse de sonder l'indicible.
Ce magnifique cadeau qu’est l’existence n’est pas donné, il n’est prêté que pour un temps. Une situation insupportable pour l’être pensant qui cherche depuis l’apparition de ses premiers représentants à percer les arcanes de la mort et à lui imaginer une suite. Les religions sont, pour une grande part, probablement nées pour tenter d'éclairer ce mystère. La vie ; ses origines ; sa stupéfiante diversité ; son corollaire qu’est la conscience sont-ils les fruits d’un dessein ou d’une intelligence qui nous dépasse ? Le divin, mais aussi la raison proposent des réponses à ces énigmes qui, jusqu’à preuve établie, demeurent au stade des hypothèses. Autant de sujets sensibles que l’auteur aborde avec une fausse naïveté et un rien d’humour bienvenu sur un terrain aussi délicat.
« Il est des êtres qui contemplent le ciel comme s’ils faisaient une promesse continuelle et inviolable, imperméable à toutes les monstruosités humaines, celle de poursuivre le chemin vers plus d’humanité et d’amour, ne baissant jamais les bras, bien que parfois se sentant si lourds d’objectivité et de clairvoyance sur les affres planétaires des mondes mutants et tous les effondrements de l’âme humaine ou les tentatives d’anéantissement. »
Sur l’infinitude d’un temps où s’allient la sagesse du passé et l’allant du futur, la « Passion » paraît être chantée tout au long des chapitres. Loin d’être une cause d’asservissement comme le considéraient les stoïciens, elle devient le moteur d’une force irremplaçable : source d’inspiration pour l’artiste, de motivation pour le chercheur, énergie du travail, outil de l’édification, la passion est pour l’Homme cette flamme qui transforme le rêve en une volonté inlassable capable de changer le cours de l’histoire, le sens de l’avenir.
Avec une philosophie où se mêlent poésie et spiritualité, cet ouvrage s’attache à éclairer toujours le côté le plus gai de l’astre qu’est notre vie.
Maminou vous confie ses petits trucs glanés au fil de jours.
Un pêle-mêle d’astuces que votre grand-mère n’a pu vous conter faute de temps, et manque d’écoute, la vie trépidante actuelle en est pour beaucoup la cause.
Détendez-vous, lisez, économisez un peu d’argent, par des trucs simples, respirez et vivez au rythme d’antan, le temps d’une lecture.
Depuis Pythagore (et sa formule célèbre « Les Nombres gouvernent le monde »), depuis Platon et Plotin, la méditation sur les Nombres fait partie des commencements de la philosophie. Ici, cette méditation sur les Nombres, entendus comme fréquences sonores, est reliée, à la manière de Schopenhauer, à une réflexion sur les fondements même du Réel.
Aristote, le fondateur du Lycée, est l’un des philosophes qui, au long de l’histoire, a eu le plus d’influence sur la pensée des autres êtres humains. Sa philosophie, reprise, intégrée et discutée par saint Thomas d’Aquin (1224-1274) reste aujourd’hui encore une référence pour la pensée chrétienne.
Qui suis-je, où suis-je, où vais-je et d'où suis-je tiré ? écrivait VOLTAIRE dans la préface de son Poème sur le désastre de Lisbonne.
De temps à autre cette question a donné à réfléchir à l'auteur qui, au cours de son existence, a essayé de déceler certains repères lui permettant de la résoudre. Ces pages sont le résultat de ses méditations sur le sujet.
Il y a 500 ans, à l’automne 1513, Machiavel entreprenait la rédaction de son ouvrage le plus célèbre, Le Prince, encore édité de nos jours. Replaçant cet « opuscule » dans l’ensemble de la production littéraire du secrétaire florentin, l’auteur reconstitue un puzzle qui révèle, loin de son image traditionnelle, une œuvre militante au service de la République. Après avoir démasqué le « machiavélisme » des détracteurs du penseur italien, l’auteur nous présente la modernité de ce dernier, et souline les enseignements qui peuvent aujourd’hui encore, trouver un écho dans nos démocraties en crise.
Si l’on voulait accorder quelque crédit à la mythologie grecque, on pourrait penser que l’ombre de Gaïa plane sur l’époque que nous traversons. La déesse de la Terre serait courroucée qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.
La vie est une aventure exceptionnelle, elle peut nous enchanter et nous anéantir. Toujours, elle nous appelle à consentir et à être nous-mêmes.