La vie est une aventure exceptionnelle, elle peut nous enchanter et nous anéantir. Toujours, elle nous appelle à consentir et à être nous-mêmes. Écouter notre corps, prendre soin de soi et pratiquer des activités corporelles et spirituelles, aimer, sont les joies du quotidien. Être présent – au cycle des saisons, à la fleur, à l'abeille, à l’aliment, à l’artiste – nourrit la vie. La réflexion poétique de l'auteur s'entend comme une flânerie originale inspirée de la tradition chinoise. Il pose un regard décalé sur la vie, nos divisions intimes, suggère l'acceptation pour oser la rébellion. Il évoque avec autodérision son cheminement de vie propre. Éloignés de considérations théoriques, ces propos libres conjuguent les pensées occidentales et orientales et suggèrent le débat pour un projet générateur d’espoir.
L’Empire Romain a illuminé le monde méditerranéen. Les Républiques italiennes ont transcendé le commerce en art. Les musiques d’Italie ont enchanté l’Europe.
Ce magnifique cadeau qu’est l’existence n’est pas donné, il n’est prêté que pour un temps. Une situation insupportable pour l’être pensant qui cherche depuis l’apparition de ses premiers représentants à percer les arcanes de la mort et à lui imaginer une suite. Les religions sont, pour une grande part, probablement nées pour tenter d'éclairer ce mystère. La vie ; ses origines ; sa stupéfiante diversité ; son corollaire qu’est la conscience sont-ils les fruits d’un dessein ou d’une intelligence qui nous dépasse ? Le divin, mais aussi la raison proposent des réponses à ces énigmes qui, jusqu’à preuve établie, demeurent au stade des hypothèses. Autant de sujets sensibles que l’auteur aborde avec une fausse naïveté et un rien d’humour bienvenu sur un terrain aussi délicat.
Dans ce petit essai, sorte de zoologie fantastique, les auteurs tentent de rapprocher les œuvres de deux personnages du XIXème siècle : l’un, d’origine portugaise, exprime son amour des bêtes dans 4 ouvrages d’allure scientifique mais quelque peu délirante. L’autre était un jeune poète, exprimant au contraire toute son agressivité contre l’univers animal : Isidore Ducasse - dit Lautréamont.
« Il est des êtres qui contemplent le ciel comme s’ils faisaient une promesse continuelle et inviolable, imperméable à toutes les monstruosités humaines, celle de poursuivre le chemin vers plus d’humanité et d’amour, ne baissant jamais les bras, bien que parfois se sentant si lourds d’objectivité et de clairvoyance sur les affres planétaires des mondes mutants et tous les effondrements de l’âme humaine ou les tentatives d’anéantissement. »
Dans cet essai, Jean-Michel Barra, en neuf jours d’écriture ( !) entre deux romans, a osé nous dresser crûment le tableau de la vie qui nous entoure. Avec cette petite touche d’exagération qui est sa signature ! Finement con…
Dans cet essai sur le thème de l’avortement, l’auteur s’appuie, dans un premier temps, sur une expérience passionnelle douloureuse et sociétale pour exprimer un certain nombre de remarques. Elle soulève un problème très important et mal cerné en 2015, qu’elle aborde en tant que pharmacienne d’officine : l’utilisation de la pilule dite « du lendemain » (contraceptif d’urgence) comme contraceptif régulier, avec tous les dangers auxquels s’exposent les jeunes filles mal informées sur la contraception.
Rien n’est plus agréable que d’écrire un ouvrage avec ses souvenirs. En ajoutant les mots les uns après les autres, ces mots que nous utilisons à longueur de journée, je les appelle les mots passants. Tous ces mots font partie de notre vie. Ils risquent parfois de faire mal, la vérité est-elle toujours bonne à dire ? Mais celui qui a un message à transmettre, c’est dans la pierre qu’il doit le graver car les mots s’envolent et seuls les écrits restent. Certains poètes ont mis leurs vers en chansons, Trenet, Brassens, Brel, Ferré, Gainsbourg, Aznavour et c’est heureux, leurs chansons courent encore dans les rues...
Au terme de plus de deux décennies d’immobilisme et de faux semblants, la France est devenue l’homme malade d’une Europe elle-même affaiblie par le Brexit et la montée des populismes. Partout dans le monde, les fractures ouvertes dans la société apparaissent chaque jour plus visibles entre ceux qui veulent construire des murs et ceux qui militent au contraire pour l’ouverture.
Si j’ai choisi de vous parler humblement de Jacques Brel et de son œuvre, c’est qu’ils sont indissociables et qu’ils s’inscrivent dans « l’intemporalité des mondes visibles et invisibles » et de l’impermanence. Ecouter Brel c’est forcément le connaître un peu, le sentir… Cet être au grand cœur m’a séduit, que je devinais tendu comme un nerf vers le ciel, si « espérant » qu’il quittait déjà ce monde de son vivant. Je me demande encore s’il n’a pas refusé inconsciemment de grandir, tout simplement pour garder l’enfance qu’on lui avait dérobée.
Combien de temps faut-il pour extirper de chacun de ses petits tiroirs cadenassés dans sa mémoire, les souvenirs engrangés précieusement ? Combien de temps faut-il pour oser tremper sa plume dans l’encrier des larmes, de la souffrance, des bonheurs, de l’imaginaire pour écrire des mots du bout du cœur et noircir quelques pages, les unes ternies par la fatalité, d’autres enluminées par l’espoir et quelques autres relevant du fantastique… Avec le temps… avec le temps va tout s'en va. Non ! Avec le temps, on n’oublie rien. La Vie a décidé de ne pas me laisser naviguer sur un long fleuve tranquille. Elle est aujourd’hui ma meilleure amie. J’ai puisé dans ma mémoire quelques tranches de vie. Quelques pages, temporairement vierges, patienteront.
Aristote, le fondateur du Lycée, est l’un des philosophes qui, au long de l’histoire, a eu le plus d’influence sur la pensée des autres êtres humains. Sa philosophie, reprise, intégrée et discutée par saint Thomas d’Aquin (1224-1274) reste aujourd’hui encore une référence pour la pensée chrétienne.
Hegel, dans son Histoire de la philosophie, écrit : « Spinoza est un point crucial dans la philosophie moderne. L’alternative est : Spinoza ou pas de philosophie… La pensée doit absolument s’élever au niveau du spinozisme avant de monter plus haut encore. Voulez-vous être philosophes ? Commencez par être spinozistes ; vous ne pouvez rien sans cela ». De son côté Freud disait : « J’avoue volontiers ma dépendance à l’égard des enseignements de Spinoza ». Et Bergson ajoutera : « On pourrait dire que tout philosophe a deux philosophies : la sienne, et celle de Spinoza ».