Combien de temps faut-il pour extirper de chacun de ses petits tiroirs cadenassés dans sa mémoire, les souvenirs engrangés précieusement ? Combien de temps faut-il pour oser tremper sa plume dans l’encrier des larmes, de la souffrance, des bonheurs, de l’imaginaire pour écrire des mots du bout du cœur et noircir quelques pages, les unes ternies par la fatalité, d’autres enluminées par l’espoir et quelques autres relevant du fantastique… Avec le temps… avec le temps va tout s'en va. Non ! Avec le temps, on n’oublie rien. La Vie a décidé de ne pas me laisser naviguer sur un long fleuve tranquille. Elle est aujourd’hui ma meilleure amie. J’ai puisé dans ma mémoire quelques tranches de vie. Quelques pages, temporairement vierges, patienteront.
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Combien de temps faut-il pour extirper de chacun de ses petits tiroirs cadenassés dans sa mémoire, les souvenirs engrangés précieusement ? Combien de temps faut-il pour oser tremper sa plume dans l’encrier des larmes, de la souffrance, des bonheurs, de l’imaginaire pour écrire des mots du bout du cœur et noircir quelques pages, les unes ternies par la fatalité, d’autres enluminées par l’espoir et quelques autres relevant du fantastique… Avec le temps… avec le temps va tout s'en va. Non ! Avec le temps, on n’oublie rien. La Vie a décidé de ne pas me laisser naviguer sur un long fleuve tranquille. Elle est aujourd’hui ma meilleure amie. J’ai puisé dans ma mémoire quelques tranches de vie. Quelques pages, temporairement vierges, patienteront. Elles savent qu’elles recueilleront d’autres mots parce que rien n’est jamais fini. Les voilà, je vous les livre.
Elle a toujours aimé relater toutes ces journées qui passent sans lui. Elle aurait voulu aller le chercher, le ramener à elle... Ils étaient si bien tous les deux, même vieux, même moins beaux.
Il était son amour, elle était sa mémoire.
Embrasse-moi lui disait-elle. Et toi répondait-il, continue à me raconter...
Comment vivaient nos aînés ? Vous souhaitez le découvrir au travers de témoignages ? Oui ? Alors entrons ensemble au cœur de leurs souvenirs qu’ils savent rendre si vivants ! À les lire, vous les imaginerez assis autour des animatrices et des animateurs des résidences, racontant à qui mieux mieux comment ils ont traversé les années d’école, vécu des épisodes de la Seconde Guerre mondiale, entamé leur vie au travail, aux champs, échangé leurs recettes et nos traditions provençales.
Qui pouvait le mieux parler d’un mineur de mines de bauxite qu’un mineur, avec son cœur et sa générosité, pour le transmettre aux nouvelles générations ? Au travers de son aventure personnelle, Roger Dispard, cadre à Péchiney, nous conte sa carrière.
Le général de Gaulle est sans contestation possible l’un des hommes politiques les plus populaires de l’histoire de France. Mais c’était à une époque où les réseaux sociaux et les chaines d’information en continu n’existaient pas. De plus les médias se voulaient bienveillants à l’égard du pouvoir. L’auteur Pierre Vedel remonte le temps via cet ouvrage au titre évocateur et symbolique « Deux Gaulle » et dévoile les différentes facettes de l’ancien président de la République. Références historiques à l’appui, l’écrivain révèle que derrière l’homme adulé se cache aussi un être manipulateur qui n’a jamais lésiné sur les moyens pour arriver à ses fins notamment lors de la Seconde Guerre mondiale puis la guerre d’Algérie.
La présence au Niel – à partir de 1928 et jusqu’à la guerre – de Louis Renault et de son yacht, le Chryseis, a sans doute beaucoup contribué à rendre ce site digne du label de « petit port d’intérêt patrimonial » qui lui a été attribué en 2012. L’auteur de cette plaquette, ancienne présidente des Amis du Niel, s’est intéressée de ce fait à un aspect, jusqu’ici négligé, de l’activité de Louis Renault. La patiente reconstitution (à partir de documents originaux) de cette période nous introduit dans la vie du petit village de paysans pêcheurs que Giens était alors. On en apprend aussi un peu plus sur la personnalité, diverse et attachante, de Louis Renault, défenseur de l’Environnement quand il le fallait..
L’auteur, fils unique du général DUPERTUIS, est né en Alsace en 1928.
Expulsé par les Allemands en 40 il subira un pèlerinage forcé de quatre ans à Lourdes où décédera son père. Il saura ce que signifie "avoir faim" au milieu de gens indifférents et de tas de bondieuseries de tous modèles et ce, jusqu’à la Libération où il verra d’innombrables pétainistes prétendre avoir été si gaullistes et si résistants que les Allemands ne s’en étaient pas aperçu. Un miracle à n’en pas douter !
Le regard poétiquement redoutable d'une petite fille trahie par la mère patrie à l'âge de 10 ans, témoin d'une guerre qui la poussera elle et sa famille à l'exil, en laissant dans le sillage de la mer son Pays d'Amour, les odeurs exotiques, les lumières éblouissantes, les sépultures de ses aïeux... Mais rien n'empêchera Rosalind de revenir en pensée dans un claquement d'ailes blanches étreindre de toutes ses forces son beau Pays à Elle que nul ne lui ravira jamais... Voici le plus bel hommage rendu à ses parents morts de chagrin à qui elle dédie de tout son coeur ce Devoir de Mémoire pour que brille à jamais le Souvenir de leurs vies brisées.
J’ai lu votre manuscrit avec toute mon estime pour votre manière d’être et votre courage. Vous êtes resté vous-même pendant tout cet enfermement et c’est votre force. Votre expérience montre aussi ce qui aide à garder la tête hors de l’eau : l’exercice physique régulier, les douches, la prière et surtout le souci de l’autre. »
Rares sont les témoignages de la Grande Guerre par les aérostiers français, qui faisaient alors partie du Génie. Les lettres d'amour de Jean à Mathilde, rapportées par ailleurs telles qu'elles ont été conservées par leurs enfants, décrivaient aussi - bien qu'en second plan - le quotidien de Jean, 25 ans, maître-tailleur promu Caporal puis Sergent-arrimeur, d'août 1914 à fin juillet 1919. Extraits et regroupés chronologiquement, les passages dédiés aux tâches et aux activités de détente de la compagnie et/ou de l'escouade de Jean Poletti font revivre les dernières années de gloire d'une section - désormais oubliée - du Génie.
Combien de temps faut-il pour extirper de chacun de ses petits tiroirs cadenassés dans sa mémoire, les souvenirs engrangés précieusement ? Combien de temps faut-il pour oser tremper sa plume dans l’encrier des larmes, de la souffrance, des bonheurs, de l’imaginaire pour écrire des mots du bout du cœur et noircir quelques pages, les unes ternies par la fatalité, d’autres enluminées par l’espoir et quelques autres relevant du fantastique… Avec le temps… avec le temps va tout s'en va. Non ! Avec le temps, on n’oublie rien. La Vie a décidé de ne pas me laisser naviguer sur un long fleuve tranquille. Elle est aujourd’hui ma meilleure amie. J’ai puisé dans ma mémoire quelques tranches de vie. Quelques pages, temporairement vierges, patienteront.