Combien de temps faut-il pour extirper de chacun de ses petits tiroirs cadenassés dans sa mémoire, les souvenirs engrangés précieusement ? Combien de temps faut-il pour oser tremper sa plume dans l’encrier des larmes, de la souffrance, des bonheurs, de l’imaginaire pour écrire des mots du bout du cœur et noircir quelques pages, les unes ternies par la fatalité, d’autres enluminées par l’espoir et quelques autres relevant du fantastique… Avec le temps… avec le temps va tout s'en va. Non ! Avec le temps, on n’oublie rien. La Vie a décidé de ne pas me laisser naviguer sur un long fleuve tranquille. Elle est aujourd’hui ma meilleure amie. J’ai puisé dans ma mémoire quelques tranches de vie. Quelques pages, temporairement vierges, patienteront.
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Combien de temps faut-il pour extirper de chacun de ses petits tiroirs cadenassés dans sa mémoire, les souvenirs engrangés précieusement ? Combien de temps faut-il pour oser tremper sa plume dans l’encrier des larmes, de la souffrance, des bonheurs, de l’imaginaire pour écrire des mots du bout du cœur et noircir quelques pages, les unes ternies par la fatalité, d’autres enluminées par l’espoir et quelques autres relevant du fantastique… Avec le temps… avec le temps va tout s'en va. Non ! Avec le temps, on n’oublie rien. La Vie a décidé de ne pas me laisser naviguer sur un long fleuve tranquille. Elle est aujourd’hui ma meilleure amie. J’ai puisé dans ma mémoire quelques tranches de vie. Quelques pages, temporairement vierges, patienteront. Elles savent qu’elles recueilleront d’autres mots parce que rien n’est jamais fini. Les voilà, je vous les livre.
Le service aux Chantiers de la Jeunesse achevé, je reprenais mes activités aux Travaux Maritimes. J’étais affecté dans la salle où j’avais passé mon examen d’entrée, occupée par un seul dessinateur Bugeau, Ingénieur des Arts et Métiers, qui allait devenir mon ami. Je devais passer là, dans cette grande pièce, encombrée de tables à dessin, tables et chaises, les meilleurs temps aux Travaux Maritimes, jusqu'à l’occupation allemande de Novembre 1942. C’était un lieu de passage entre les services administratifs et techniques, d’examens, de rencontres, presque de détente. Je n’en dirais pas plus.
J’ai utilisé le langage parlé des enfants Bab El Oued pour chanter l’Esplanade qui, en fait, est l’appendice greffé du faubourg après la démolition des portes de Bab El Oued. Le parler de tous les jours, agrémenté de mots italiens, espagnols et judéo-arabes propres à la communauté israélite qui, pour la plupart, venait de la casbah d’Alger. Ce langage né du brassage méditerranéen agrémenta la langue française que tenta et parvint à nous enseigner l’école de Jules Ferry. Oubliez la syntaxe et la grammaire française pour donner à ce récit toute son authenticité. J’espère que vous prendrez le même plaisir à lire ce petit livre que moi à l’écrire.
Le sport comme fil conducteur d’une existence menée à 100 à l’heure ! Tel pourrait être le singulier raccourci de la vie d’Antoine Sassu. Ce dernier a gravité dans de nombreux milieux comme ceux du football, de l’athlétisme et enfin de la marche athlétique. Tour à tour pratiquant ou dirigeant l’intéressé revient sur un parcours atypique marqué par le défi et le dépassement de soi. Des joies, des peines, des souvenirs grandioses et d’autres à oublier… Des combats comme celui de développer la marche athlétique et la satisfaction d’avoir su transmettre sa passion aux plus jeunes et d’avoir pris part aux championnats de France. Des échecs aussi – car le bonhomme possède une certaine éthique – mais qui ont mis en exergue sa capacité à rebondir.
Ayant eu la chance de vivre vingt années passionnantes en Afrique, l'auteur a voulu au travers de cet ouvrage faire revivre quelques épisodes drôles, cocasses ou plus dramatiques qui ont marqué ses séjours dans cinq pays différents entre 1984 et 2014. Mais aussi faire partager sa passion pour un continent que peu d’Européens connaissent et apprécient, la plupart d'entre eux ayant une vision déformée par les médias ou le discours ambiant. Observateur attentif d'un monde africain en pleine évolution, il a au travers de ses récits fait revivre une galerie de portraits hauts en couleurs de personnages caractéristiques de cette époque.
Le 12 Novembre 1941 vers 13 heures, par un temps exécrable j’ai assisté, avec mes copains du Camp 4, du Groupement 18 des Chantiers de la Jeunesse Française du Vigan dans le Gard, à la chute de l’avion quadrimoteur qui percuta la montagne dans la forêt et s’embrase au Col du Minier dans le massif de l’Aigoual. Dans des conditions atmosphériques abominables, nous y trouverons sept cadavres. Le soir, j’écrivis une longue lettre à mes parents, relatant la mort du Général Huntziger et des membres de sa suite. J’ai conservé tout le courrier de mes parents et de moi-même, de l’époque de mes vingt ans. En 1948, M. Pierre Mazier historien vient me voir, s’intéresse à mes documents et photos en ma possession.
Jeune ingénieur des Ponts, plein d’idéal et de fantaisie, Henri Maux a 26 ans, lorsqu’il s’embarque à destination du Cambodge, où l’attend son premier poste. Pendant cinq ans, il va vivre une aventure exceptionnelle, se passionnant pour la civilisation khmère et pour le sort des habitants de ce pays neuf, où de grands travaux ont été lancés par la métropole : routes, ponts et construction du premier chemin de fer…. Il parcourt le pays à cheval, en voiture ou à dos d’éléphant, et apporte son aide aux grands conservateurs d’Angkor. C’est avec une réelle nostalgie qu’il quitte le Cambodge pour poursuivre sa carrière en Cochinchine, pendant trois ans.
Cet ouvrage retrace une période difficile de ma vie, consécutive à mon divorce et à ma reconstruction professionnelle en région parisienne… Jusqu’au jour où, dans un accident de montagne malencontreux, dans les Alpes de Haute Provence, mon fils Frédéric perdit la vie ! Ce drame bouleversa toute la famille, et son jeune frère qui avait assisté à ce drame, développa peu à peu de plus en plus de troubles psychiques… Des rencontres amicales importantes, des voyages et un déménagement, m’aidèrent à faire face au mieux à ces situations douloureuses.
Sous la pression de mes petits-enfants, Olivier, Magali, Claire, devenus grands, qui disaient : « il faut continuer tes mémoires », j’ai alors entrepris dans le cadre de mon autobiographie, de raconter ma vie. D’enfant, d’adolescent puis de jeune adulte responsable n’ayant rien à cacher, dans une famille unie et sans problème majeur, sauf de santé. En effet tous les miens menaient une vie régulière presque bourgeoise. C’est dans cette période d’après-guerre que mes parents se sont mariés, le 9 Juin 1920. « Entre deux guerres » est l’histoire d’un fils unique, son enfance et son adolescence. J’ai partagé ce livre en deux périodes. La première du 4 Juin 1921 au 30 Septembre 1931 où j’ai vécu à Brunet, quartier de Toulon.
Deux mois avant la Coupe du Monde de Football de 2014, je décidai de déposer mes valises dans un hôtel du quartier de Copacabana, à Rio de Janeiro, qui serait mon QG d’où j’allais arpenter, objectif à la main, une ville dans tous ses états et sous tous les angles : sa Nature époustouflante comme le Pain de Sucre, le Corcovado orné de son Christ Rédempteur, ou la plage mythique de Copacabana ; son architecture aux mille contrastes florissant un centre-ville de ses buildings vitrés, ses favelas tenant vaillamment debout avec des matériaux de récupération, dévorant, par leur étendue, presque toutes les collines de Rio ; son tourisme médiatique « en cage », dressé au mutisme, pour accueillir les supporters venus assister à la Coupe du Monde de Football...
Rares sont les témoignages de la Grande Guerre par les aérostiers français, qui faisaient alors partie du Génie. Les lettres d'amour de Jean à Mathilde, rapportées par ailleurs telles qu'elles ont été conservées par leurs enfants, décrivaient aussi - bien qu'en second plan - le quotidien de Jean, 25 ans, maître-tailleur promu Caporal puis Sergent-arrimeur, d'août 1914 à fin juillet 1919. Extraits et regroupés chronologiquement, les passages dédiés aux tâches et aux activités de détente de la compagnie et/ou de l'escouade de Jean Poletti font revivre les dernières années de gloire d'une section - désormais oubliée - du Génie.
Je t’aime, ma chérie… Ces simples mots, je les ai attendus toute ma vie, mais jamais ils ne sont venus. Les seules paroles que ma mère était capable de prononcer à mon égard n’étaient que sentences critiques : – Tu es chétive, tu ne feras jamais rien de bon, tu es inutile. Ainsi, peu à peu, émergeant du plus profond de mon être, naquit l’ours. Je devins la personne que ma mère avait créée ; bourrue, insociable, muette. Elle avait gagné et pouvait à loisir me détruire. Recluse dans ma tanière, je ne permettais à personne de franchir les portes de mon refuge. Une femme qui a mis au monde un enfant doit lui prodiguer tout son amour. Seule alors, grand-mère réussit à gagner mon affection.
Après avoir participé, avec Antoine Boncompagni et Gérard Piasco, à l’écriture du livre « L’Histoire des Sapeurs-pompiers de Toulon », Alain Pellegrino a voulu essayer de se lancer seul dans l’aventure de l’élaboration d’un nouveau chapitre sur un sujet qui lui tient à cœur : le Sauvetage et Déblaiement.
Ce défi, qu’il s’est donné arrivé à terme, il pensait en avoir terminé avec l’écriture ! Mais le virus le reprend car il se rend compte qu’il y a encore de très nombreuses histoires à raconter sur les sapeurs-pompiers de Toulon et il se remet au travail pour aboutir à ce troisième livre.
Combien de temps faut-il pour extirper de chacun de ses petits tiroirs cadenassés dans sa mémoire, les souvenirs engrangés précieusement ? Combien de temps faut-il pour oser tremper sa plume dans l’encrier des larmes, de la souffrance, des bonheurs, de l’imaginaire pour écrire des mots du bout du cœur et noircir quelques pages, les unes ternies par la fatalité, d’autres enluminées par l’espoir et quelques autres relevant du fantastique… Avec le temps… avec le temps va tout s'en va. Non ! Avec le temps, on n’oublie rien. La Vie a décidé de ne pas me laisser naviguer sur un long fleuve tranquille. Elle est aujourd’hui ma meilleure amie. J’ai puisé dans ma mémoire quelques tranches de vie. Quelques pages, temporairement vierges, patienteront.