Il aura fallu pas moins de deux capitaines des sapeurs-pompiers de Toulon, le père et le fils, pour parvenir à écrire cette anthologie des feux qui ont profondément martyrisé leur cité historique depuis des siècles. Cette immense tâche de bénédictin les a obligés à élaborer quatre tomes complémentaires. Ce premier nous raconte l’histoire des feux sur l’eau, qui se sont donc produits dans le port, dans la rade et dans la mer devant Toulon.
Victor-François Aguillon est une figure marquante de la grande histoire de France. Une évidence pour les spécialiste de la question maritime. Tout débute lorsque ce fils issu d'une riche famille de bourgeois toulonnais intègre, en 1844, la nouvelle école navale créée par Louis-Philippe. Ses brillantes études à bord du « Borda » lui permettront d'être nommé aspirant de deuxième classe. S'en suit une carrière d’officier de marine qui le conduira en Nouvelle Calédonie, à l 'école normale d'artillerie de Vincennes, en Italie durant la campagne de Napoléon III, en Méditerranée. Le jeune capitaine obtiendra plusieurs commandements pendant lesquels il vivra des moments intenses de la vie des marins du XIX° siècle.
Été 1994. Une série d’incendies de forêt inexpliqués inquiète la petite station balnéaire de La Londe-les-Maures dans le Var. Peu à peu, la psychose envahit tout le village, et, à l’incompréhension et à l’inquiétude succède vite l’exaspération.
Après « Mes rêves avaient un goût de sel », cette nouvelle tranche de vie subaquatique, bourrée d’humour et de surprises, se situe à une époque où soufflait encore un parfum de liberté. Comme dans son premier ouvrage, l’auteur écrit avec son style provençal très imagé qui fera sourire, mais aussi entraînera le lecteur vers des rencontres surprenantes et peu ordinaires, qu’elles soient humaines ou animales.
Pour lutter efficacement contre la vitesse de propagation des incendies de forêt, les secours doivent s’affranchir des distances et du relief. La création des commandos héliportés par le Capitaine Galian avec le concours inestimable des équipages et HSS de la flottille 33F de Saint-Mandrier a démontré cette possibilité avec succès le 19 Août 1965 à Siou- Blanc. Avec des bombardiers d’eau Catalina, Monsieur le sous-préfet Francis Arrighi avait dès 1963 tracé le véritable avenir de la lutte contre les incendies de forêt.
Dans « Le Collège de Neptune », Claude ROUQUETTE évoque les relations historiques des Cévennes avec la mer. L'auteur raconte l'histoire des professeurs et des élèves de marine d'une des premières - École Navale - établies à Alès et à Vannes (1786-1792), il nous entraîne à la découverte du patrimoine maritime atypique et méconnu de l'arrière-pays gardois dans une narration au long cours de ses mémoires de mer cévenoles. Il a collaboré à l'écriture de la longue et inédite préface du « Journal de bord » de Charles Darwin sous la direction du Professeur Patrick Tort.
Castex est pratiquement le seul marin stratège français de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle connu du grand public. Il a beaucoup écrit, en particulier ses "Théories stratégiques" que peu lisent car en sept volumes ! "Le Grand État-major Naval", réédité aujourd’hui aux Presses du midi est donc d'autant plus intéressant car il permet d'approcher Castex sans s'y perdre. L'ouvrage ne manquera pas, par ailleurs, de captiver tous les officiers d'État-major d'aujourd'hui, à l'heure où ils doivent appréhender des réorganisations d’états-majors d’armée importantes . Au-delà, le monde civil y trouvera une méthode de réflexion utile pour mieux cerner les organisations de leurs structures.
Le surnom de « Pingouin », attribué au personnel de l’Aéronautique Navale, remonte à l’histoire de nos premiers porte-avions. Ce sobriquet ironique et amical, donné certainement par des matelots du porte-avions Béarn devant les difficultés qu’éprouvaient les marins aviateurs à faire décoller leurs engins, a traversé le temps. Toujours d’actualité, l’auteur est fier de le porter et il coiffe la figurine reçue en fin de carrière successivement d’un bonnet, d’un casque et d’une casquette. Un résumé parlant de ses 38 années passées au service de la France.
Avec le brio exceptionnel qu’on lui connaît, Liddell Hart, le père de la Stratégie indirecte mondialement connu, dresse dans cet ouvrage « RÉPUTATIONS » paru en 1931, un tableau saisissant des personnalités des principaux chefs de guerre de la Première guerre mondiale. Officier et historien de talent, il a scruté les mobiles de leurs actions, n'a pas caché leurs fautes et leurs défauts, n'a pas caché non plus leurs qualités et leurs valeurs. Dans leur succès comme dans leurs revers il a montré la part du hasard, de l'ignorance et de la sottise aussi bien que la part de leur volonté et de leur clairvoyance. Cet ouvrage de Liddell Hart, moins connu que d’autres, méritait pleinement une réédition pour ceux qui veulent approcher le Premier conflit mondial sans faux fuyants.
Encore aujourd’hui, s’il est un nom connu de la communauté militaire maritime dans le monde entier, c’est bien celui de MAHAN. Ses théories influèrent toutes les marines du monde vers la fin du XIXème siècle, autour du thème central de la Puissance maritime. La lecture de ses ouvrages, notamment celle de l’Influence de la Puissance maritime dans l’histoire, demeure cependant une affaire de spécialistes.
Découvrir – au jour le jour – la vie d’une compagnie du Génie pendant les 18 premiers mois de la Grande Guerre, c’est ce que nous permet le Journal de Marche et, en parallèle, les lettres ou cartes quotidiennes rédigées par le capitaine de la 8/4. Avec lui, qui aimait tant ses vaillants sapeurs (le nom de plus de 110 d’entre eux est cité à une ou plusieurs reprises…) nous les suivons depuis Grenoble. Pendant les deux premiers mois, c’est une guerre de mouvements avec, entre Moselle, Meurthe, Sarre et Meuse : destructions et réfections de ponts, lancements de passerelles, organisations de positions mais aussi, au moment de la retraite si douloureuse, l’assainissement des zones de combat… C’est, ensuite, 11 longs mois passés à l’aménagement, à quelques kilomètres de Sampigny...
Avec « La lutte pour l’empire de la mer », le capitaine de frégate, et futur contre-amiral, DAVELUY, signe en 1906 un ouvrage de premier ordre qui lui vaudra une reconnaissance tant française qu’internationale. Il ne s’y contente pas de décrire les opérations de la GUERRE RUSSO-JAPONAISE de 1905 qui mènera au désastre de TSUSHIMA. Il y analyse en effet avec un brio incontestable les comportements des protagonistes, en tirant les enseignements qui conviennent et s’appliquent à la marine française qui, moins de dix ans plus tard, aura à affronter la Première guerre mondiale. Le conflit russo-japonais est en effet le cas d’application concret des théories développées jusqu’alors par DAVELUY pour réorienter la marine française vers sa vocation guerrière.