Dans cet essai sur le thème de l’avortement, l’auteur s’appuie, dans un premier temps, sur une expérience passionnelle douloureuse et sociétale pour exprimer un certain nombre de remarques. Elle soulève un problème très important et mal cerné en 2015, qu’elle aborde en tant que pharmacienne d’officine : l’utilisation de la pilule dite « du lendemain » (contraceptif d’urgence) comme contraceptif régulier, avec tous les dangers auxquels s’exposent les jeunes filles mal informées sur la contraception.
Paiement sécurisé
Meilleures solutions de paiement en ligne
Frais de port offerts
Livraison gratuite partout en France Métropolitaine
De nos plus lointaines origines jusqu’à un avenir plus rassurant. Tel pourrait être le parcours de ce spermatozoïde dont le docteur Jean-Pierre Simoni nous livre ici l’atypique autobiographie. Le lecteur est ainsi convié à un périple touristique à l’intérieur de cette cellule de cinq millièmes de millimètre sans laquelle personne n’existerait… Un sacré paradoxe au moment où la préservation de l’avenir de l’humanité est en jeu compte tenu de la pandémie liée à la covid-19. En effet, les recherches généalogiques en paternité par l’étude des ADN, la fertilité, les anomalies génétiques transmissibles, l’apparition des PMA et GPA, dépendent de la survivance des spermatozoïdes. C’est ainsi qu’à chaque paragraphe, l’infiniment petit rayonne immensément. Un ouvrage illustré et documenté pour une compréhension facilitée. D’ailleurs les références scientifiques qui jalonnent ce livre constituent autant de précisions que de mises en garde. Le message subliminal issu de ces 140 pages étant de ne pas oublier d’où l’on vient.
Ce magnifique cadeau qu’est l’existence n’est pas donné, il n’est prêté que pour un temps. Une situation insupportable pour l’être pensant qui cherche depuis l’apparition de ses premiers représentants à percer les arcanes de la mort et à lui imaginer une suite. Les religions sont, pour une grande part, probablement nées pour tenter d'éclairer ce mystère. La vie ; ses origines ; sa stupéfiante diversité ; son corollaire qu’est la conscience sont-ils les fruits d’un dessein ou d’une intelligence qui nous dépasse ? Le divin, mais aussi la raison proposent des réponses à ces énigmes qui, jusqu’à preuve établie, demeurent au stade des hypothèses. Autant de sujets sensibles que l’auteur aborde avec une fausse naïveté et un rien d’humour bienvenu sur un terrain aussi délicat.
« Pourquoi crier les mensonges et chuchoter les vérités ? » Cette citation de l’écrivain québécois Daniel Desbiens « colle » parfaitement avec : « À l’ombre de l’Histoire ». En effet, l’auteur, Pierre Lantier, grâce à un travail de recherches faramineux revient sur les faits historiques mondiaux sujets à controverse. Chaque événement relaté s’appuie sur des sources fiables, libre au lecteur par la suite de se forger une opinion ou de faire évoluer ses croyances initiales.
Dans la troisième de ses Méditations métaphysiques, Descartes, à partir de la présence, en notre esprit fini et imparfait, de l’idée d’un être Infini et Parfait, soutenait que cet être Infini et Parfait est obligatoirement la cause, en nous, de la présence de cette idée du Parfait. Malebranche a repris cela en disant que « la preuve de l’existence de Dieu la plus belle, la plus relevée, la plus solide…, c’est l’idée que nous avons de l’infini ». Cette remontée argumentée depuis le fini vers l’Infini, Jérémie Bocchi s’y essaie à son tour dans ce dialogue entre un promeneur qui se dit athée et un berger ami des philosophes.
Pythagore et ses disciples ont gouverné la ville de Crotone, en Italie du sud il y a plus de 2500 ans, puis une émeute les a chassés du pouvoir, faisant quarante morts parmi eux. La conception du monde de Pythagore est abordée ici à partir de plusieurs scènes de sa vie, et on découvrira aussi, en chemin, quatre existences antérieures dont Pythagore enseignait à ses proches disciples qu’elles avaient été les siennes.
« C’était mieux avant »… Qui n’a pas entendu ou prononcé cette phrase devenue symptomatique. Symbolique même d’une nostalgie galopante, d’un nivellement vers le bas. Avec cet ouvrage : « Avant l’on disait bonjour », l’auteur Jean-Michel Barra va plus loin. L’intéressé évoque point par point ce passé pas si lointain que nous avons tous connu de près ou de loin. Ce temps où l’éducation était tout autre, où les rapports humains étaient sincères, où les valeurs du travail étaient respectées. Où le mot confiance supplantait le mot méfiance. Une époque bénie tout en simplicité. Pas celle des réseaux sociaux ou de la télé réalité. 48 pages vivifiantes qui en filigrane nous obligent à nous interroger. Sur nous-mêmes. Sur le monde qui nous entoure. Comment en sommes-nous arrivés là ?
« Il est des êtres qui contemplent le ciel comme s’ils faisaient une promesse continuelle et inviolable, imperméable à toutes les monstruosités humaines, celle de poursuivre le chemin vers plus d’humanité et d’amour, ne baissant jamais les bras, bien que parfois se sentant si lourds d’objectivité et de clairvoyance sur les affres planétaires des mondes mutants et tous les effondrements de l’âme humaine ou les tentatives d’anéantissement. »
L’archet… c’est une portion de temps, une portion d’espace, une portion d’esprit. L’archet est le segment visible d’une musique qui se poursuit vers l’infini. Il pourrait s’apparenter à une règle, que je prends comme outil pour tracer la portée… ces cinq lignes qui n’ont de limites que celles de la page qui les retient. En réalité, comme les notes que l’on y dépose, ces cinq lignes se prolongent beaucoup plus loin. Car la musique ne s’arrête ni au bout d’une ligne, ni au bout des crins de l’archet qui les fait naître.
Véronique Mas, pilote de ligne, philosophe, poète et musicienne, garde les pieds sur le sol de sa Provence natale et l’esprit résolument tourné vers le ciel.
Démocrite, dont le visage ci-contre a été imaginé par Rubens d’après des documents antiques, meurt en octobre de l’an 370 avant notre ère, à l’âge de 103 ans. Lorsque, à l’Académie, on apprend la mort du philosophe, loin de vouloir le célébrer, Platon s’emporte contre la doctrine de Démocrite. Il veut même faire acheter tous les exemplaires disponibles de ses cinquante-deux livres et les faire détruire. Les pythagoriciens Amycias et Clinias l’en dissuaderont. Vingt siècles plus tard, la science européenne rendra hommage avec admiration aux géniales anticipations de la théorie des atomes de Démocrite.
Après un contact avec une mère confrontée au déficit psychique de son fils, Hélène s’est tournée vers l’UNAFAM, une association aidant les familles confrontées aux diverses maladies mentales. Depuis son adolescence, elle avait coutume de remplir des cahiers d’écolier d’observations et de réflexions. Un psychiatre, ayant perçu un gros intérêt et une certaine précision dans ces notes quasi quotidiennes, l’incita à continuer d’écrire et à rassembler ces histoires familiales de milieux très divers. Elle tente ainsi de faire partager des informations utiles pour établir une interaction de confiance entre familles, personnels de santé et patients.
Depuis Pythagore (et sa formule célèbre « Les Nombres gouvernent le monde »), depuis Platon et Plotin, la méditation sur les Nombres fait partie des commencements de la philosophie. Ici, cette méditation sur les Nombres, entendus comme fréquences sonores, est reliée, à la manière de Schopenhauer, à une réflexion sur les fondements même du Réel.
Dans cet essai sur le thème de l’avortement, l’auteur s’appuie, dans un premier temps, sur une expérience passionnelle douloureuse et sociétale pour exprimer un certain nombre de remarques. Elle soulève un problème très important et mal cerné en 2015, qu’elle aborde en tant que pharmacienne d’officine : l’utilisation de la pilule dite « du lendemain » (contraceptif d’urgence) comme contraceptif régulier, avec tous les dangers auxquels s’exposent les jeunes filles mal informées sur la contraception.