L’auteur a fait une carrière de cadre supérieur dans une grande banque. Il n’a ni vécu ni combattu en Algérie dans les années 1954-1962. Rien ne le prédisposait donc à s’intéresser à la cause de l’Algérie française, sinon son goût de l’Histoire et sa conception de la res publica.
Cet essai a pour ambition de corriger une version falsifiée de l’Histoire, encore trop communément admise, qui s’appuie notamment sur :
- l’amalgame hypocrite entre « Vichy », la droite et la Collaboration,
- la condamnation outrancière du maréchal Pétain,
- l’assimilation abusive entre les Pieds-Noirs et les colons « faisant suer le burnous »,
- la prétendue illégitimité du combat pour l’Algérie française,
Au contraire, ce livre dénonce :
- les mensonges constants du général de Gaulle pour asseoir ses ambitions,
- les attaques injustifiables de la « France Libre » à l’encontre des Français au Gabon, à Dakar et en Syrie,
- la sanglante Révolution qui a accompagné et suivi la Libération,
- le caractère peu démocratique des débuts de la V° République,
- les crimes d’État commis dans le cadre de la politique algérienne du général-président.
En se focalisant sur l’homme politique exceptionnel que fut Charles de Gaulle, cette synthèse déroule un survol quasi-complet de l’histoire de notre pays de 1940 à la fin des années 60. Elle pose finalement – sans prétendre traiter le sujet – le problème de la légitimité et des limites du pouvoir ; elle conteste la légende de « l’homme du 18 juin » qui a trahi la cause de l’Algérie française.