Né au domicile de mes parents au pied de la Bonne Mère, j’ai voulu raconter sous forme d’histoire autobiographique, le déroulement de mon enfance et de mon adolescence dans mon quartier Vauban, dans ma ville Marseille. Je pars de l’année de ma naissance 1945 pour terminer à la fin de mon adolescence et au commencement de ma vie d’homme. Pourquoi « né à l’abri des bombes » ? L’explication est simple : Les bombes ont cessé de tomber sur Marseille le 8 Mai 1945, j’avais environ 7 mois dans le ventre de ma mère, enceinte protectrice. Ce livre parle le marseillais et de l’ambiance de l’époque dans un quartier pittoresque, le quartier Vauban. J’ai voulu qu’il soit humoristique en y incluant des galéjades. Nous devons mettre en mémoire notre jeunesse, faire revivre nos parents et grands- parents. Je le dédie à mes parents qui m’ont donné, comme ils le pouvaient, une enfance, une adolescence insouciante et joyeuse malgré cette époque d’après-guerre. Mon père Marius, transporteur routier m’a fait partager au volant de son camion, des souvenirs de voyages inoubliables. Quant à ma mère Lazarine avec sa gouaille marseillaise, elle m’a donné l’affection nécessaire, même si elle oubliait de l’accompagner de câlins. En dehors des galéjades, c’est la réelle histoire d’un pitchoun marseillais qui a passé près de 20 ans à regarder la Bonne Mère et à entendre le son de ses cloches tous les jours. Ce livre est accompagné d’un recueil de mots et expressions : « Régionalismes de Provence » ainsi qu’un ensemble de mots : « Vitalité des régionalismes lexicaux de Provence ». Source directe et indirecte.