Qui suis-je, où suis-je, où vais-je et d'où suis-je tiré ? écrivait VOLTAIRE dans la préface de son Poème sur le désastre de Lisbonne.
De temps à autre cette question a donné à réfléchir à l'auteur qui, au cours de son existence, a essayé de déceler certains repères lui permettant de la résoudre. Ces pages sont le résultat de ses méditations sur le sujet.
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Qui suis-je, où suis-je, où vais-je et d'où suis-je tiré ? écrivait VOLTAIRE dans la préface de son Poème sur le désastre de Lisbonne.
De temps à autre cette question a donné à réfléchir à l'auteur qui, au cours de son existence, a essayé de déceler certains repères lui permettant de la résoudre. Ces pages sont le résultat de ses méditations sur le sujet.
Rien ne vaut la vie, pas même son sacrifice sur l'autel de ce qu'on croit être sa dignité, ni la consumer à en améliorer le confort. L'homme ne prend la mesure de ces vanités qu'au crépuscule naturel de l'existence et la conscience d'être la seule créature terrestre à se savoir en sursis, le temps de réinventer le réel, met à mal sa résignation à se considérer comme un banal agencement de particules. Dès lors, seule la foi religieuse ou profane en un principe d'éternité peut apaiser chez lui ce tourment à nul autre pareil, un transport auquel il s'abandonne volontiers, lorsqu'il croit toucher du doigt ou de la raison la manifestation, même ténue, de ce principe... ou lorsque son sablier à la côte d'alerte le presse de sonder l'indicible.
Nous le voyons bien : c’est le temps des tornades et des ouragans, de l’envahissement de plusieurs contrées par les eaux ; c’est le temps des avertissements. Aurons-nous su réagir avant que ne survienne, à son tour, le temps des grands tremblements de terre et des énormes tsunamis qui en résulteront ?
Dans ce deuxième ouvrage, l'auteur nous invite à découvrir son guide pratique « antivol ». Fort de 25 ans d'expérience dans la police, il met à notre disposition une véritable mine d'informations, de conseils et d'astuces simples, qui permettront au plus grand nombre de se protéger efficacement à l'avenir.
Cet antivol de papier, parsemé de traits d'humour, deviendra vite incontournable dans un domaine où nous avons tous besoin d'être rassurés. En l'adoptant, le lecteur fera un grand pas vers la tranquillité et quittera son carcan de victime potentielle en devenant le garant de sa propre sécurité. Ainsi, un mot d'ordre nous rassemblera désormais :
« C’était mieux avant »… Qui n’a pas entendu ou prononcé cette phrase devenue symptomatique. Symbolique même d’une nostalgie galopante, d’un nivellement vers le bas. Avec cet ouvrage : « Avant l’on disait bonjour », l’auteur Jean-Michel Barra va plus loin. L’intéressé évoque point par point ce passé pas si lointain que nous avons tous connu de près ou de loin. Ce temps où l’éducation était tout autre, où les rapports humains étaient sincères, où les valeurs du travail étaient respectées. Où le mot confiance supplantait le mot méfiance. Une époque bénie tout en simplicité. Pas celle des réseaux sociaux ou de la télé réalité. 48 pages vivifiantes qui en filigrane nous obligent à nous interroger. Sur nous-mêmes. Sur le monde qui nous entoure. Comment en sommes-nous arrivés là ?
La Provence éternelle, celle des oliviers et des cigales qui ponctuent de leur chant les savoureuses répliques des personnages de Marcel Pagnol, existe toujours. Pour la découvrir, il suffit d'aller se promener sur un terrain de boules, dans l'ombre fraîche d'un platane centenaire et d'écouter quelques anciens parler. La chine, art ancien qui consiste à mettre au bon moment quelques gouttes d'huile (d'olive) sur le feu de la discussion, y règne toujours aux côtés de la galéjade, de la vantardise bon enfant et des réflexions frappées au coin du bon sens. Jean-Michel Barra nous décrit, au fil de portraits plein d'humour, ce petit monde qui perpétue chaque après-midi la gaîté et l'art du vivre ensemble.
Cet ouvrage survole 10 000 ans d’histoire de cette terre que l’on nomme selon ses croyances Terre Promise ou Terre Sainte. Il veut montrer que les luttes sanglantes existent depuis la nuit des temps et que, préhistoire mise à part, la Palestine a changé 13 fois de carte d’identité.
Hegel, dans son Histoire de la philosophie, écrit : « Spinoza est un point crucial dans la philosophie moderne. L’alternative est : Spinoza ou pas de philosophie… La pensée doit absolument s’élever au niveau du spinozisme avant de monter plus haut encore. Voulez-vous être philosophes ? Commencez par être spinozistes ; vous ne pouvez rien sans cela ». De son côté Freud disait : « J’avoue volontiers ma dépendance à l’égard des enseignements de Spinoza ». Et Bergson ajoutera : « On pourrait dire que tout philosophe a deux philosophies : la sienne, et celle de Spinoza ».
Depuis Pythagore (et sa formule célèbre « Les Nombres gouvernent le monde »), depuis Platon et Plotin, la méditation sur les Nombres fait partie des commencements de la philosophie. Ici, cette méditation sur les Nombres, entendus comme fréquences sonores, est reliée, à la manière de Schopenhauer, à une réflexion sur les fondements même du Réel.
Emmanuel Levinas a joué un grand rôle au début du chemin philosophique de Sartre en lui faisant découvrir en 1930 (Sartre a 25 ans) les pensées de Husserl et de Heidegger. À la fin de la vie de Sartre, Levinas intervient à nouveau de façon décisive en influençant profondément Benny Lévy, l’ancien « Commandant Victor », chef de la Gauche Prolétarienne, ami de Sartre, et en train d’approfondir, sous la direction de Levinas, … le Talmud et la spiritualité hébraïque. Scandale alors pour beaucoup de « sartriens », y compris Simone de Beauvoir : l’ancien philosophe de l’athéisme parle désormais avec le plus grand respect de la Torah et des conceptions de la Tradition juive sur les existences successives d’un être humain …
De quoi cette comédie un peu loufoque se moque-t-elle ? Elle fait la satire d’un usage caricatural de la dialectique marxiste et du schéma de Hegel « Thèse, Antithèse, Synthèse » ; cet usage caricatural avait lieu dans l’ex URSS, et dans tous les pays et les partis où l’on glorifiait le stalinisme.
Après avoir publié quinze livres aux Presses du Midi, et quelques autres ouvrages chez d’autres éditeurs, Jacques Atlan entreprend ici d’éclairer plusieurs étapes de son itinéraire. Comment de la forte sympathie pour la non-violence de Gandhi, il est passé, sous l’influence de la révolution culturelle chinoise (dont à l’époque, on ne connaissait pas le terrible coût humain) à l’adhésion à la violence révolutionnaire.