J’ai lu votre manuscrit avec toute mon estime pour votre manière d’être et votre courage. Vous êtes resté vous-même pendant tout cet enfermement et c’est votre force. Votre expérience montre aussi ce qui aide à garder la tête hors de l’eau : l’exercice physique régulier, les douches, la prière et surtout le souci de l’autre. »
Marie de Hennezel
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J’ai lu votre manuscrit avec toute mon estime pour votre manière d’être et votre courage. Vous êtes resté vous-même pendant tout cet enfermement et c’est votre force. Votre expérience montre aussi ce qui aide à garder la tête hors de l’eau : l’exercice physique régulier, les douches, la prière et surtout le souci de l’autre. »
On a beaucoup écrit sur l'histoire de Toulon, du Mourillon et du fort St Louis, mais, bizarrement, aucun ouvrage n'existait sur le port St Louis. C'est chose faite aujourd'hui avec ce livre facile à lire et divertissant. Bourré d'anecdotes, il est rédigé à la façon d'un conte drolatique. Son personnage central est un veuf un peu philosophe qui va découvrir peu à peu l'univers du petit port. Réalisé "à quatre mains" par deux amis toulonnais, ce récit permet de passer un moment agréable et de faire mieux connaissance avec ce coin particulier de la Ville.
Le service aux Chantiers de la Jeunesse achevé, je reprenais mes activités aux Travaux Maritimes. J’étais affecté dans la salle où j’avais passé mon examen d’entrée, occupée par un seul dessinateur Bugeau, Ingénieur des Arts et Métiers, qui allait devenir mon ami. Je devais passer là, dans cette grande pièce, encombrée de tables à dessin, tables et chaises, les meilleurs temps aux Travaux Maritimes, jusqu'à l’occupation allemande de Novembre 1942. C’était un lieu de passage entre les services administratifs et techniques, d’examens, de rencontres, presque de détente. Je n’en dirais pas plus.
C’était le 23 octobre 1917, un début de soirée d’automne, Ferdinand n’avait pas encore 20 ans, il venait d’obtenir son baccalauréat. Affecté sur le front ouest, il exécutait dans des conditions difficiles les ordres reçus, alors qu’une montée à l’assaut se préparait après le passage de la première vague... Il perçut le sinistre sifflement de l’obus et une puissante déflagration… touché à la tête par un éclat, il gît dans le sang et dans la boue. Ferdinand Angousture était un Nettoyeur de Tranchées, mais ce n’était ni un " zigouilleur " ni un " tueur ". Il était un jeune Poilu engagé dans le conflit, pour participer à la libération de la France. La personnalité de ces soldats n’a jamais été bien définie.
PROPRIÉTAIRE de bonne foi, l’auteur a fait confiance à un homme. Il lui a remis les clés de son appartement contre la promesse d’un virement immédiat. Ce locataire indélicat est resté TROIS ANS sans débourser un centime, DONT DEUX grâce ou à cause de la justice. Après avoir SUBI, devant un tribunal de proximité, une procédure judiciaire dont la longueur excessive lui a causé un PRÉJUDICE FINANCIER, l’auteur s’est interrogé. Il nous livre une ANALYSE IMPITOYABLE de cette justice qui s’arroge le droit d’être lente sans avoir à en rendre compte même quand cette lenteur génère l’injustice. Ce livre est un TÉMOIGNAGE qui révèle les faiblesses de notre justice de proximité et un DÉFI lancé aux plus hautes autorités sous forme de deux questions : SEREZ-VOUS CAPABLES d’entendre ces critiques ?
Le récit de vie de Stéphane Carbonnel est touchant de vérité. Il évoque l’apparition d’une légère schizophrénie qui va, au quotidien, forcément chambouler son existence jusque-là sans histoires. Entre doutes, séjours en hôpitaux, reprise d’une activité professionnelle et liens amicaux, l’auteur passe en revue tous les sentiments par lesquels il est passé. Ce livre est une forme de point final à un combat qu’il a mené de bout en bout avec courage et abnégation. Sans jamais se départir de qui il est et a toujours été…
Il est souvent reproché aux hommes et femmes politiques d’être déconnectés de la réalité du commun des Français. À la lecture de son récit de vie chacun comprendra que ce n’est pas le cas de Valérie Gomez-Bassac.
Un témoignage tout en sincérité. Que de chemin parcouru entre une enfance passée dans les cités des Alpes-Maritimes, où il a fallu faire face aux difficultés de l’existence, à son entrée au palais Bourbon. L’étudiante qui travaillait comme caissière pour financer son diplôme de droit peut être fière d’elle mais page après page, ligne après ligne il n’est jamais question de jouer les donneuses de leçon. Au contraire le message, en filigrane, reste que lorsque la motivation est à son paroxysme alors tous les rêves, même les plus fous peuvent devenir réalité.
Au regard des terribles épreuves qu'elle a rencontrées, Isabelle Bourgeais est une véritable miraculée de la vie. C'est au sein d'un indescriptible chaos quotidien qu'elle a évolué entre maltraitance et inceste infligés très jeune par son beau-père. Personne pour se confier ou lui venir en aide entre un père inexistant et une mère sous l'emprise, elle aussi, de cet homme pervers sadique et manipulateur. Grâce à son témoignage courageux et bouleversant « Le baiser de l’infini », elle passe des mots mortifères aux mots qui libèrent.
Cette femme en souffrance devient auteure en espérance. Mais c'est aussi au bout d'une longue traversée spirituelle, ouvrant la voie à la transcendance, que l'auteure parviendra à ce que son âme ne pleure plus.
Mon rêve de devenir maman m’a poussée à adopter. En effet je savais dorénavant que je ne porterais jamais mon enfant dans mon ventre ; en revanche je le porterais dans mon cœur. Ce long combat, je l’ai mené seule en tant que célibataire. Il faut savoir que pour adopter, un agrément est nécessaire et obligatoire. Une fois ce sésame obtenu, j’ai su que mon enfant arriverait d’Haïti. Une petite fille de trois ans et demi, au joli prénom d’Angeline m’attendait. Ce furent des photos échangées, des appels téléphoniques… jusqu’au jour où l’impensable se produisit…le 12 Janvier 2010, ce terrible séisme. Angeline est une petite fille miraculée. Elle est restée sous les décombres pendant quatre longues journées et quatre longues nuits et a dû, à sa « sortie », être amputée d’une partie d’elle-même.
Il y a des rencontres auxquelles on n’échappe pas… Des visages ; des regards qui vous marquent. Ils changent votre vision du monde, à jamais. Chanee est englouti par son combat pour les gibbons. Né dans le sud de la France, parti à 18 ans ; il se bat depuis presque 15 ans en Indonésie. Il tente d’y protéger des îlots de forêt, tout en sauvant des animaux, victimes des braconniers et de la déforestation. Dans un monde de légendes, de croyances animistes, il raconte ses aventures. Le décor : la jungle et les villages le long des rivières de Bornéo. Il décrit des scènes incroyables : le viol d’un orang-outan, assourdissant de violence ; des sauvetages émouvants, ratés ou réussis ; l’intimité et le comique d’une circoncision, incontournable pour devenir Indonésien...
Rien ne semblait prédestiner Christian Barral-Poignard à devenir un combattant coincé dans des moments courts mais prenants et dangereux. Pourtant, les hasards et les violences de la vie ont fait que l’intéressé a été appelé sous les drapeaux pour prendre part à la guerre d’Indochine en 1953. Son existence va alors être totalement bouleversée en vie militaire avec une incidence sur sa vie privée : mariage avec Paulette Poignard, lycéenne française métis quarteronne jaune. Mais ses capacités d’adaptation et de réaction feront de lui un guerrier récompensé par de multiples médailles et distinctions mineures dans la collection décorative mais majeure pour Lui en Médaille Militaire : la seule non polluée par les politicards des partis.
Encore aujourd’hui, s’il est un nom connu de la communauté militaire maritime dans le monde entier, c’est bien celui de MAHAN. Ses théories influèrent toutes les marines du monde vers la fin du XIXème siècle, autour du thème central de la Puissance maritime. La lecture de ses ouvrages, notamment celle de l’Influence de la Puissance maritime dans l’histoire, demeure cependant une affaire de spécialistes.
Elle a quatre ans et demi et s'appelle Angeline. Elle est ma fille adoptive. Après une longue année de procédures, je suis allée la chercher en Haïti, son pays de naissance, et sommes rentrées ensemble le 24 décembre 2010, un de mes plus beaux noëls. J'étais maman pour la première fois. J'ai rêvé et idéalisé ma fille pendant de nombreux mois. Aujourd'hui, la réalité est tout autre. Il nous faut beaucoup de temps pour nous connaître, nous apprivoiser. Dès son arrivée, rapidement, nous rentrons à la clinique ce qui ne favorise pas notre rapprochement. Là tout commence. Chaque jour un nouveau combat s'offre à nous, car les difficultés sont bien présentes. Il faut gérer les colères, la partie médicale, le quotidien.