Une jeune femme dans un pays inconnu
Des centaines de visages qu’elle croise
Des centaines de corps qu’elle effleure
Et parfois bien plus
De rêves en errances
Un jour l’utopie se matérialise
Mais personne ne possède personne
Et qu’espérer à part croire en l’immortalité
Pendant quelques minutes ?
La mort de mon grand-père fut ressentie par toute la famille comme un cataclysme. Il était le pivot de cette famille d’immigrés italiens qui avait tant bien que mal réussi à s’intégrer sur le sol de France.
Tous les habitants du quartier étaient présents aux obsèques célébrées dans l’église voisine de la maison familiale, par un beau soleil d’hiver. Pendant la cérémonie, ma mère ne pleurait plus. Assise sur un banc de cette église dans laquelle elle avait vécu tant de bonheurs, elle revoyait son enfance heureuse avec sa sœur et son frère, sa communion solennelle, son mariage. Elle revoyait aussi sa mère telle qu’elle était avant de sombrer dans la dégradation de tout son corps, lâchée par son cerveau usé. À chaque image, son père lui apparaissait, souriant, fier.
Après la mort de Marie, Thomas se retrouve désespérément seul, et privé de toutes ses certitudes. Sa douleur ravive l'infini des bonheurs perdus, et des sensations internes apparaissent, nées de ses rêveries ou de ses souvenirs. Il dresse le bilan de son existence dans la cure analytique : la quête de ses origines l'entraîne vers le passé ancien de ses ancêtres. La femme orientale, et la femme du rêve éveillé, sont irréelles et idéalisées.
Dans ce deuxième tome de La vie est un éclat de rire, les lecteurs retrouveront de nombreux personnages au tempérament bien particulier et à l’humour caustique.
Ensemble, nous traverserons les trente premières années du XXe siècle dans l’Italie aux prises avec les luttes sociales et le premier conflit mondial.
Puis viendra la montée du fascisme et la prise du pouvoir par Benito Mussolini, le Duce de sinistre mémoire.
Un récit qui tient en haleine où, là encore, l’anecdote rejoint parfois la légende.
Dolorès, Mère Courage exemplaire, traverse le XXe siècle, subit trois guerres, doit quitter son pays natal et son pays d’adoption et faire face aux drames familiaux qui jalonnent sa vie. Elle connaît le bonheur avec son mari, ses enfants et petits-enfants, et de nombreux malheurs qu’elle affronte tête haute, en assumant jusqu’à son dernier souffle son si prémonitoire prénom : « Dolorès » (douleurs).
Du bloc opératoire à la psychiatrie, il n’y a qu’un pas quand tout bascule dans le monde et dans sa vie personnelle. Il ne reste plus, après avoir vécu des heures plus que difficiles, qu’à doucement remonter la pente. Mais le chemin est long et, que ce soit à Mexico ou à Toulon, les personnages de ce roman en verront de toutes les couleurs.
« C’étaient de belles mains. Larges, charnues, avec des ongles carrés parfaitement dessinés ; l’empan s’étalait sur le papier blanc comme une occupation, une prise de territoire flagrante. L’image lui plut. Les veines dessinaient sous la peau le réseau saillant de leurs parcours, mais Clément ne retrouvait pas dans sa mémoire la topographie des siennes et accepta aussitôt celles-ci ; le grain de peau et l’implantation des poils, tout comme leur couleur lui convinrent...
On connaissait Michèle Torr pour ses chansons, aux accents de la Provence, dont elle est originaire. Qui mieux qu'elle pouvait faire chanter les produits de son terroir, l'huile d'olive, le thym, le basilic...
