
X[1] de Jehanne de Champvallon
Rapidement le soleil vient se placer haut dans le ciel. Des individus vêtus de noir, des hommes jeunes et minces, des femmes aux cheveux courts, sortent d’immeubles clairs. Ils se dirigent, tous, du même pas, vers d’autres immeubles ou vers des navettes. Ils ne se parlent pas, ne se regardent pas. Seul le bruit des semelles sur le sol dur se fait entendre. Entraînés qu’ils sont pour un but qu’eux seuls connaissent, eux, si identiques et si disparates.