L’Église catholique vit en ce moment une période de changement de Pape, avec François, porteur d’un peu d’espoir.
Saura-t-elle se demander pourquoi, depuis cinq siècles, elle a manqué toutes les étapes de la modernité, depuis la Renaissance jusqu’au débat sur « le mariage pour tous » ?
Reconnaîtra-t-elle enfin une part d’incertitude dans sa foi absolue ?
De quelle réaction lucide est-elle capable face à son effacement en cours en Occident et ailleurs ?
Admettra-t-elle enfin que le message de Jésus dans l’Evangile est celui d’une libération spirituelle ?
Les catholiques sauront-ils avec courage s’ouvrir à une évolution qui soit autre chose qu’une évangélisation rétrograde et illusoire ? (Voir annexe IV)
Le Pape François avait soutenu sur son continent d’Amérique du Sud la répression de la « théologie de la libération », saura-t-il accepter dans un vrai dialogue la liberté de conscience des chrétiens, à notre époque où par découragement il est devenu plus habituel de s’en aller sans bruit et sans chercher à se révolter ?
Telle est l’interpellation et l’anticipation auxquelles s’essaye l’auteur de ce modeste ouvrage.
Le désir de s’adresser à ceux qui vivent dans le monde de l’athéisme, qui a longtemps été le mien, sera présent dans le livre Le Temps de la Passion. C’est également pour eux que fut écrit Le Temps de Pentecôte.
Cette très célèbre invention de la pensée asiatique soutient une théorie parfaite de la connaissance, au modèle des sciences occidentales. Le troisième il est une fonction positive de l’imaginaire, apte à connaître des choses non scientifiques, le mystique, l’émotionnel, l’esthétique, le religieux, le merveilleux, tout ce que Kant résumait dans les mots : Dieu, le monde, l’homme.
Herman Wijns, Belge de langue flamande né en 1931 a, dès son plus jeune âge, été gratifié d’une foi si solide qu’elle a rapidement dépassé celle de ses parents. « Prêtre ou rien », voilà ce qu’il voulait devenir dès sa sixième année. Excellent camarade, vif et généreux, courageux, héroïque même, doté d’une prescience étonnante, il a connu dans sa courte vie des épisodes dignes d’un destin exceptionnel. Aucun servant de messe n’a, sans doute, dans toute l’histoire de l’Eglise, été aussi dévoué et compétent. Il meurt à dix ans à la suite d’un accident. Sa Cause de béatification semble enfin sur le point d’être ouverte.
Cette réédition de « La vie de Monseigneur Antoine Daveluy », écrite par Charles Salmon en 1883, paraît aujourd’hui sous le titre de « La vie de saint Antoine Daveluy » puisque ce Picard, évêque d’Acônes, martyr en Corée en 1866 aux côtés de 103 compagnons fut canonisé le 06 mai 1984 par le pape Jean-Paul II, avant que le pape François ne canonise en 2014 à Séoul 200 autres martyrs pour leur foi. Cet ouvrage, introuvable aujourd’hui, reste criant d’actualité : certes, il détaille la vie de saint Antoine mais il décrit aussi les difficultés d’ouverture de la Corée au monde occidental.
Ce premier carnet doit répondre à toutes les interrogations concernant le tantrisme. Il doit démontrer que sans rien changer à votre vie, l’initiation en bouleversera cependant les principes.
Du 5 juin au 5 décembre de l’an 26 de notre Ère, le lecteur trouvera ici, d’après Anne-Catherine Emmerich (1774-1824), dont on dit souvent qu’elle fut la plus grande visionnaire de tous les temps, six mois de la vie du Christ et de ses proches, jusqu’à la fin des quarante jours de jeûne au désert. Il y a ici quatre auteurs qui ont travaillé avec persévérance le même sujet sur une période de 240 ans : au départ, Anne-Catherine Emmerich ; puis l’écrivain allemand, ami de Goethe, Clément Brentano (1778-1842), qui voulait consacrer une quinzaine de jours pour réaliser un reportage sur Anne-Catherine, mais qui est resté six ans pour consigner les récits extraordinaires qu’elle lui faisait et qui élabora ensuite, à partir de là, plusieurs livres à grand succès...
Ce XIIIème carnet aborde de front la mystique tantrique par la théorie du Spanda, ou de la vibration. Il montre que, si dans l’univers tout est mouvement, ce qui est une description relevant de la Physique, l’origine de ce mouvement et sa signification sont données par le Shivaïsme non dualiste. La vibration devient alors la manifestation générale de Shiva en sa création, y compris dans la Conscience.
Il est de mode aujourd’hui de réduire le tantrisme à une école du plaisir sexuel perfectionné. Mais ce n’est là qu’une conclusion partielle de tout le reste, qui donne à la vie sexuelle son véritable rôle dans la vie humaine.
La question préalable à toute initiation est donc de forger un outil linguistique capable de nous dire, à nous autres occidentaux du XXIème siècle, le sens de ce qui est écrit et sa transposition en langues occidentales.
L’Église catholique vit en ce moment une période de changement de Pape, avec François, porteur d’un peu d’espoir.