Des mots pour exorciser les maux... les blessures, les douleurs, les traumatismes. Ceux d'une petite fille abusée sexuellement par son frère aîné. À l'âge adulte, Virginie Peyré a pousuivi son combat en justice non seulement pour faire condamner son agresseur, mais aussi pour protéger les enfants face à une telle situation particulièrement traumatisante. Libérer la parole puis libérer les écrits. Lâcher les peurs pour lâcher les mots. Telle est la marque distinctive de ce témoignage à fleur de peau, à fleur de mots. Un véritable cri qui ne laissera personne indifférent. Elle raconte son histoire sans rien éluder. Ni l'incompréhesion, ni la peur, ni les doutes, ni même la culpabilité ou l’isolement. Avant la reconstruction progressive... la barque noire après moult tempêtes est quand même arrivée à bon port. Contre vents et marées. Elle vous fait partager cette traversée au fil de cet ouvrage « coup de poing »...
Sous la pression de mes petits-enfants, Olivier, Magali, Claire, devenus grands, qui disaient : « il faut continuer tes mémoires », j’ai alors entrepris dans le cadre de mon autobiographie, de raconter ma vie. D’enfant, d’adolescent puis de jeune adulte responsable n’ayant rien à cacher, dans une famille unie et sans problème majeur, sauf de santé. En effet tous les miens menaient une vie régulière presque bourgeoise. C’est dans cette période d’après-guerre que mes parents se sont mariés, le 9 Juin 1920. « Entre deux guerres » est l’histoire d’un fils unique, son enfance et son adolescence. J’ai partagé ce livre en deux périodes. La première du 4 Juin 1921 au 30 Septembre 1931 où j’ai vécu à Brunet, quartier de Toulon.
Les secrets des uns sont les tabous des autres. Ces autres qu’il faut préserver par amour. Et pourtant les conséquences des non-dits peuvent s’avérer pires encore. Dans son autobiographie, l’auteur dévoile avec force et courage « …la parole assassine. », blessure qu’elle a tenté toute sa vie d’occulter pour protéger les siens. Poignant, difficile, ce récit nous laisse vides et en colère contre l’injustice de ce vécu. L’abus de faiblesse ne serait-il aujourd’hui décrié que par ceux qui ne sont pas touchés personnellement ? Les dénonciations médiatiques, publiques n’ont-elles pas leurs places au sein de l’entourage, de la famille qui souvent encore préfèrent voir la victime comme le criminel.
Dans Chemins d'ailleurs, Sandrine Beillard relate ses périples « à la dure » aux quatre coins du globe, dans des régions reculées, parfois restées à l’abri de la mondialisation. Dans la préface, Chow Ching Lie, l’auteure du best-seller Le Palanquin des larmes, l’affirme : « Je ne sache pas de meilleure méthode pour découvrir le rare, l'authentique, voire le merveilleux.
Toulon libéré, la guerre n’est pas terminée, Monsieur Charles Bruno, mon ami, me demande d’être son second, au sein de l’entreprise de bâtiments Bruno et fils, (c’est lui le fils-gérant), et me confie la partie technico-administrative de la société. Il y a du pain sur la planche, car Toulon a beaucoup souffert ces trois dernières années. J’avais vingt-trois ans. Je passais subitement, à l’évaluation des dommages de guerre (travaux d’urgences) que je chiffrais et donnais aux architectes, puis au Ministère de la Reconstruction pour accord. Charles s’occupait alors des travaux. Je faisais la facturation. L’entreprise était cotée, elle avait de beaux jours devant elle.
Voici la vie d’Angelina, ou la vie de celle qui, par discrétion, dans les ouvrages précédents, se nommait Ange-Elle. On aurait pu penser qu’elle était un être humain semblable à tous les autres mais il fallait se rendre à l’évidence qu’elle n’appartenait pas au monde d’ici-bas. Conçue d’amour universel, elle aimait, au détriment de sa propre existence, tous les êtres vivants : humain, animal ou végétal. Les pathologies n’avaient pas de secret pour cette guérisseuse. Elle redonnait la santé et entourait de protection. Elle avait un don. Elle constatait avec abnégation : « J’existe pour les autres. C’est mon don de naissance. Même Là-Haut, je serai là. Éternellement. »
D’après un fait réel qui s’est déroulé en France. Gagner sa vie en frôlant la mort chaque jour. Ce numéro était particulièrement dangereux. Le fait que le risque soit considérable, en faisait l’attrait. L’être humain est ainsi ; la proximité de la mort lui occasionne une attirance macabre.
« Dans les yeux de ma fille » est le récit poignant d’une mère, Noëlle BARBIÉRA, confrontée à l’impensable : voir sa fille fauchée par une tumeur cérébrale. L’autrice livre avec justesse un témoignage bouleversant de courage, d’espoir et d’amour maternel, porté par une plume sensible et lucide. De la sidération initiale à la lente reconstruction, ce livre explore la résilience face au chaos médical, la révolte face aux défaillances du système, et la puissance indéfectible du lien mère-fille. Une œuvre intime et universelle, miroir de toutes les douleurs silencieuses, à lire comme un cri du cœur.
Au siècle dernier, on parlait de progrès pourtant peu de gens en profitait. Ils ne quittaient pas leur village, leur région et vivaient en vase clos. Puis il y eut la guerre, et la vie a changé. Notre génération fut la première à bouger : le train, l’avion, etc. L’empire colonial existait encore, la recherche du travail favorisait les déplacements.
L’aventure est au coin de la rue. Avec peu de moyens mais une volonté de fer, deux amis d’enfance ont parcouru la mythique National 7 sur de vieilles mobylettes des années 60, entre Paris et Hyères. Leur soif de découvertes leur a permis d’admirer les beaux paysages et les anciens vestiges de cette route des vacances. Allant naturellement au contact de nombreuses personnes rencontrées au cours de leur périple, Patrick et Morad passionnés d’aventure en deux roues, désiraient aussi à travers cette escapade, faire connaître l’association ARC-EN-CIEL qui s’occupe de réaliser les rêves d’enfants atteints de graves maladies. C’est ce qu’ils firent…
Le regard poétiquement redoutable d'une petite fille trahie par la mère patrie à l'âge de 10 ans, témoin d'une guerre qui la poussera elle et sa famille à l'exil, en laissant dans le sillage de la mer son Pays d'Amour, les odeurs exotiques, les lumières éblouissantes, les sépultures de ses aïeux... Mais rien n'empêchera Rosalind de revenir en pensée dans un claquement d'ailes blanches étreindre de toutes ses forces son beau Pays à Elle que nul ne lui ravira jamais... Voici le plus bel hommage rendu à ses parents morts de chagrin à qui elle dédie de tout son coeur ce Devoir de Mémoire pour que brille à jamais le Souvenir de leurs vies brisées.
« Ton fils est un âne… » Cette affirmation qui semblait sceller le destin du jeune Jean-Pierre se révélera bien inexacte ! Dans les années cinquante, ce petit Marseillais, débrouillard et curieux, nous entraîne du quartier du Panier au moulin du Logis-Neuf, en passant par le Vieux-Port et les ruelles de la grande ville. À travers anecdotes et souvenirs racontés avec humour, on suit avec plaisir les aventures de l’enfant qui, longtemps, s’est cru bon à rien. Malgré les vicissitudes qui se succéderont dans sa vie, l’optimisme typique des gens du Sud ne sera jamais loin et Jean-Pierre, dont on détectera finalement un fort QI, fera la démonstration de ses capacités en devenant pilote d’aéronautique navale dans la marine et plus tard pilote instructeur dans la vie civile.
Des mots pour exorciser les maux... les blessures, les douleurs, les traumatismes. Ceux d'une petite fille abusée sexuellement par son frère aîné.