Que du vécu. Tout commence dans La Mancha. Antonia est une enfant de la guerre civile. Dolorès, sa fille, naît avec les Trente Glorieuses. Au moment où au pays de Don Quichotte l’existence commence à leur sourire, survient l’accident… le drame ! La Provence va ouvrir ses bras. Deviendra-t-elle leur salut ? L’histoire de Dolorès qui ne tient qu’à un fil est vraie et émouvante… Comme la vie !
Ce 20 avril 1961, jour du putsch d’Alger, Paul Gébert boucle ses valises à l’Akwa-Palace de Douala au Cameroun. A quelques heures de l’embarquement pour Paris, ce compagnon de la Libération et riche colon est découvert sans vie sur son lit d’hôtel. Officiellement, il s’est suicidé. Sa femme n’y croit pas et décide, malgré la loi du silence, de rechercher la vérité. L’intrigue de ce récit romancé au cœur de la Françafrique s’appuie sur des personnages et des faits réels.
Un centre de triage, nom tristement évocateur ! Dans les vignobles de Rio Salado se dressent des murs coiffés de barbelés. Ici vivent des prisonnières qui ont collaboré avec le FLN. La France veut les récupérer. La mission est confiée à Anne, jeune directrice de 21 ans. Dans ce camp unique en son genre, se croisent des personnages acteurs ou victimes de la guerre d’Algérie. Chacun porte son fardeau : la rebelle Halima, le commandant de l’action psychologique, celui du renseignement, l’appelé du contingent, le reporter de l’Echo d’Oran… Dans cet univers carcéral, l’amour interdit parviendra-t-il à trouver sa place ? Un roman qui s’appuie sur des faits réels.
Elle a toujours aimé relater toutes ces journées qui passent sans lui. Elle aurait voulu aller le chercher, le ramener à elle... Ils étaient si bien tous les deux, même vieux, même moins beaux.
Il était son amour, elle était sa mémoire.
Embrasse-moi lui disait-elle. Et toi répondait-il, continue à me raconter...
Le service aux Chantiers de la Jeunesse achevé, je reprenais mes activités aux Travaux Maritimes. J’étais affecté dans la salle où j’avais passé mon examen d’entrée, occupée par un seul dessinateur Bugeau, Ingénieur des Arts et Métiers, qui allait devenir mon ami. Je devais passer là, dans cette grande pièce, encombrée de tables à dessin, tables et chaises, les meilleurs temps aux Travaux Maritimes, jusqu'à l’occupation allemande de Novembre 1942. C’était un lieu de passage entre les services administratifs et techniques, d’examens, de rencontres, presque de détente. Je n’en dirais pas plus.
Durant cent trente-deux ans, la France n'eut de cesse de combattre la misère et les maladies héritées à son arrivée en 1830 sur un territoire sans nom ni frontières, exploité par deux colonialismes en même temps, celui des Arabes depuis onze siècles et celui des Ottomans depuis trois cent quinze ans.
« Ton fils est un âne… » Cette affirmation qui semblait sceller le destin du jeune Jean-Pierre se révélera bien inexacte ! Dans les années cinquante, ce petit Marseillais, débrouillard et curieux, nous entraîne du quartier du Panier au moulin du Logis-Neuf, en passant par le Vieux-Port et les ruelles de la grande ville. À travers anecdotes et souvenirs racontés avec humour, on suit avec plaisir les aventures de l’enfant qui, longtemps, s’est cru bon à rien. Malgré les vicissitudes qui se succéderont dans sa vie, l’optimisme typique des gens du Sud ne sera jamais loin et Jean-Pierre, dont on détectera finalement un fort QI, fera la démonstration de ses capacités en devenant pilote d’aéronautique navale dans la marine et plus tard pilote instructeur dans la vie civile.
Ayant dépassé les soixante-seize ans maintenant, je voudrais vous conter mon existence, de ma naissance en 1947 dans la Meuse à mon entrée dans la marine nationale en septembre 1965, jusqu’à la fin de ma carrière en 2007.
Étant doté d’une santé de fer, d’un mental d’acier et de capacités physiques hors du commun – sans oublier un facteur chance qui ne m’a jamais quitté –, il m’a été donné de faire une grande carrière dans la marine nationale, en particulier dans le commando Hubert, celui des nageurs de combat.
Août 2020 – Cité des Papes à Avignon : « Je te remets le livre, fais-en bon usage, il y est inscrit en lettres de feu et d'or les plus grands secrets du monde. C'est la Grâce qui t'est donnée pour le chemin parcouru. »
Cela pourrait être le début d'un beau roman ésotérique, c'est simplement l'histoire de ma vie. Je suis née en 1966, dans une ville du sud de la France, entre cigales et mistral. Rien ne me prédisposait à vivre, dès mon plus jeune âge, cette connexion naturelle avec ce que certains nomment « l'invisible ».
Récemment, lors d’une succession, l’auteur mit la main sur une mallette en carton qui semblait dormir depuis les années soixante. Il y trouva un important dossier avec des textes écrits en français, d’autres écrits en russe et en allemand et deux albums de photos en noir et blanc d’hommes en uniforme militaire et de dames sous chapeau cloche. Le tout, sans classement, pouvait paraître banal… En vérité, c’était un important dossier concernant une famille juive qui, échappant aux pogroms de Russie de 1904, s’était réfugiée à Paris où elle fit souche. Son histoire contemporaine commence en Dordogne, lors des congés payés de l’été 1939. Puis, ce fut la guerre et l’extermination d’une partie de cette famille, comme celle de milliers d’autres à Auschwitz.
Ce récit autobiographique est le kaléidoscope des mémoires d’une petite fille dont le rêve évanoui était de devenir « danseuse étoile »… Les chemins qu’elles empruntent semblent tourner sans cesse en rond alors que, inexorablement, ils évoluent en spirale vers la vérité inavouable : une enfance abusée.
11 mars 2011, séisme et tsunami au Japon. En France, une femme vit le drame en direct par écrans interposés : son fils Rémi est installé là-bas. Il s’apprête à épouser Yuko, une Japonaise. Six mois plus tard, conviée à leur mariage, elle les rejoint. Hélas, le Japon n’est pas un pays de tout repos, elle le découvre à ses dépens : expériences cocasses, étranges ou éprouvantes se succèdent. Retirée sur une île de l’océan indien, elle prend enfin le temps de déplier l’origami de cette année-là et de chercher la cause de ses égarements. L’écriture parviendra-t-elle à élucider ce passé ?
Jeune ingénieur des Ponts, plein d’idéal et de fantaisie, Henri Maux a 26 ans, lorsqu’il s’embarque à destination du Cambodge, où l’attend son premier poste. Pendant cinq ans, il va vivre une aventure exceptionnelle, se passionnant pour la civilisation khmère et pour le sort des habitants de ce pays neuf, où de grands travaux ont été lancés par la métropole : routes, ponts et construction du premier chemin de fer…. Il parcourt le pays à cheval, en voiture ou à dos d’éléphant, et apporte son aide aux grands conservateurs d’Angkor. C’est avec une réelle nostalgie qu’il quitte le Cambodge pour poursuivre sa carrière en Cochinchine, pendant trois ans.
Les EHPAD sont la cible régulière de critiques, parfois virulentes, qui entachent leur réputation. Pourtant la volonté des professionnels est tout autre. À travers cet ouvrage, le lecteur découvrira que ce lieu de vie offre tout simplement la poursuite d’un long parcours de vie avec ses joies, ses tristesses, ses compromis et ses handicaps. Mais pour ce faire, de nombreux questionnements s’imposent pour concilier les droits et libertés individuelles, la vie en collectivité et les règles normatives parfois contradictoires.
Que du vécu. Tout commence dans La Mancha. Antonia est une enfant de la guerre civile. Dolorès, sa fille, naît avec les Trente Glorieuses.