LA MOÏKA de Robert AUDIFFREN
Une marée rouge déferle sur la vieille Russie, brisant l’ordre établi, les classes sociales et les familles. Pourtant, l’automne s’annonçait prometteur chez les Vassiliev, vieille famille de la noblesse russe.
Une marée rouge déferle sur la vieille Russie, brisant l’ordre établi, les classes sociales et les familles. Pourtant, l’automne s’annonçait prometteur chez les Vassiliev, vieille famille de la noblesse russe.
Alexandre (Sándor) Kisfaludy est un jeune aristocrate hongrois, lieutenant de la Garde impériale à Vienne. À la suite d’une intrigue amoureuse qui tourne mal, il est muté à Milan, puis fait prisonnier par Bonaparte et l’Armée d’Italie. Il est déporté avec d’autres officiers dans une petite ville de Provence, Draguignan.
C’est avec un intérêt passionné, traversé d’intrigues, d’allégresse et de désespoir, que l’auteur tisse une histoire tumultueuse et toute brûlante d’amour avec les tragiques évènements de Toulon pendant la Terreur, en y mêlant scrupuleusement les références authentiques, les personnages et les lieux dits.
Une série de cassettes découvertes au cours d’un déménagement permettent de se remémorer un défunt racontant son existence particulière lors de la dernière guerre mondiale.
Un papillon au pays des cigales. Comment un jeune officier de marine promis à un grand avenir, amateur de jolies filles, joueur de poker invétéré, passionné de chevaux et d’escrime, loup solitaire dans une société dont il n’acceptera jamais les codes, fini par commettre l’irréparable.
Le goût de l’aventure, la volonté de rompre avec la monotonie de sa vie, poussent un jeune Maltais à quitter son île en 1846. A bord d’une goélette anglaise une histoire d’amour se noue, mais il devra être débarqué à Djidjelli avec sa compagne.
Ce livre, le dernier de la série Napoléon jour après jour, va nous emmener à l’île de Sainte-Hélène. Après soixante-neuf jours de traversée, Napoléon pose le pied sur cette île qui va être son carcan. Là, il va découvrir une terre peu accueillante, perdue dans l’atlantique sud, loin de tout continent. Il va devoir subir un climat qui lui sera néfaste, et vivre dans une maison rongée par l’humidité et infestée de rats. Depuis son départ de France, il est entouré de trois généraux avec leur famille, de Las Cases qui va écrire « Le mémorial » ainsi que des domestiques fidèles qui vont l’accompagner dans sa longue agonie.
Un célèbre éditeur parisien disparait en partant sur les races d’une femme écrivain. C’est le point de départ d’une quête irraisonnée de personnages qui se croisent et qui défient le temps. Mythes, légendes, traditions et fiction se côtoient dans ce roman aux multiples facettes.
La liste de tous ces personnages attachants n’est évidemment pas exhaustive. J’ai connu la plupart d’entre eux dans mes jeunes années. Je les ai choisis en fonction d’une poignée de valeurs qui me touchent personnellement : l’amour, l’amitié, la famille, le travail, le respect et le souvenir. J’ai beaucoup d’admiration pour ces hommes et ces femmes, toutes époques confondues, qui s’investissent sans copter pour leur village natal ou d’adoption…
Les cinq récits proposés ont un seul fil conducteur : Draguignan, à travers cinq thèmes et époques différents. Dans un climat politique menaçant a lieu, en avril 1914, une manifestation, amicale, culturelle et stratégique « en l'honneur du poète Jean Aicard et des enfants ».
L’auteur évoque avec force et précisions des faits marquants de l’histoire des Français d’Algérie, pourtant restés dans l’oubli. Ce quatrième ouvrage aborde la violence et les atrocités des dramatiques évènements survenus entre le 23 mars et le 5 juillet 1962, 105 jours d’humiliations, 105 jours de souffrances inexpliquées, 105 jours de lâcheté pour assassiner un peuple pacifiste sans défense. C’est dans cet univers de massacres et de turpitudes qu’une belle histoire d’amour voit le jour entre Serge, un jeune parachutiste parisien, déserteur de l’arme française, venu apporter son aide à l‘OAS en avril 1962 et Paula, une fille de Bab el Ouied. L’idylle sera brève mais intense…
Des poilus marqués à jamais, des héros anonymes, des faits méconnus, et puis des commémorations dignes ou mouvementées.