Les cinq récits proposés ont un seul fil conducteur : Draguignan, à travers cinq thèmes et époques différents. Dans un climat politique menaçant a lieu, en avril 1914, une manifestation, amicale, culturelle et stratégique « en l'honneur du poète Jean Aicard et des enfants ».
En novembre 1927 est inauguré le « Monument aux Morts ». L'histoire mouvementée de son érection et de sa commémoration permet de rappeler la famille Labat, décimée, à plus d'un titre, par la guerre. Les obsèques du félibre François Pélissier sont célébrées en mai 1928 : l'occasion de faire connaître un dracénois bien oublié et de parler de la survivance de la langue provençale.
L'enfance et l'adolescence d'Émile Thomas à Draguignan, d'août 1922 au dernier voyage clandestin pour la Noël 1943, sont méconnues. Un témoignage fragmentaire est présenté et s'ajoute à la longue lettre de madame Thomas qui raconte les actes de résistance et la mort en martyr de son fils.
Le dernier récit, écrit en mai 2017, est une vibrante « déclaration » à la Société d'Études.
Son premier ouvrage « L'humble Violette, femme forte » était consacré à Violette Bouyer-Karr. Françoise Grosjean, dracénoise de naissance, remonte ici dans le passé proche de Draguignan et tire de l'oubli des événements locaux et des personnes peu ou mal connues.
L’intégralité des droits d’auteur sera versée à la Société d’Études Scientifiques et Archéologiques de Draguignan et du Var.