Après “Les Illusionnistes” se penchant sur les trafics humains contemporains en Méditerranée, “Les passeurs de vie” narrent l’aventure d’un immigrant italo-lybien s’enfuyant sur une tartane avant d’emprunter les voies séculaires des pèlerinages d’Italie, de France et d’Espagne pour retrouver la liberté par delà la mer océane.

Chemin faisant, ses accompagnateurs, les passeurs de vie lui font découvrir la Corse mystérieuse et la vallée immémoriale de la Lunigiana en Toscane où plane toujours l’ombre de Dante en exil.­

Brigitte Moulins-Isoard, née à Aix-en-Provence, est la fondatrice du concours international de danse d'Aix. Passionnée de science-fiction, elle vous présente son troisième ouvrage ! Un conte fantastique dont l'histoire se déroule en Californie. Abby et Bryan héritent d'un magnifique manoir victorien à Bodega Bay, petite ville mystérieuse et sauvage. Une faille dans le continuum espace-temps va les propulser dans le passé et bouleverser toutes leurs certitudes.*

L’auteur, chères lectrices, chers lecteurs, vous avait donné rendez-vous à la « Bastide des Figuières…trente ans plus tard ». C’est chose faite avec cette deuxième partie de cette mini-saga provençale. Et même si le dénouement de l’intrigue n’est pas celui que certains espéraient, l’on retrouve toujours cette même passion pour la terre de Provence qui anime la verve de Jean-Michel Barra au fil des pages…

Dans un futur proche, la G.F.A. envoie des scientifiques explorer le mystérieux Triangle Amazone. Sur place, ils y découvrent un gigantesque dôme. Une fois dans celui-ci, le paléontologue Nicolas Jeunet et ses collaborateurs sont confrontés à des créatures surgies d’un lointain passé, dont de nombreux dinosaures. Ils doivent alors tout mettre en œuvre pour essayer de sortir vivants de ce piège mortel dont les plus féroces créatures sont bien humaines...

Bab el Oued... Rien tu dis son nom et tu comprends à l’œil nu (et à l’oreille sale) que ce quartier de cent mille âmes, y se trouve pas sur les rives du Mississipi mais près des berges de la Seine (ou de Lahcène, comme tu veux tu choises !).

Bab el Oued, il a un nom à coucher dehors les murs de la Cassaubah où le Dey, avec sa tête de tchic-tchic à trois faces, y s’entraînait à chasser les mouches à grands coups d’éventail dans le vide.

D’un coup d’éventail sur le nez

Il caressa le Consul

Qui plutôt que de dégainer

Préféra tomber sur le cul.

Mon consul, comme pas un, vexé

Chez sa mère il alla pleurer

Qu’en même temps, c’était sa patrie,

C’est de là qu’on dit « mère-patrie ».

Une famille embarque sur un voilier pour faire le tour du monde. Au milieu du Pacifique, une vague immense retourne le bateau. Tous sont sains et saufs, mais ils passent une semaine désespérante sur la coque renversée.

Dans un monastère au Tibet, le maître annonce l’avènement, à notre époque, d’une ère meilleure qu’il nomme le cycle de Tara, « le signe de cœur », un âge où l’humanité doit se rassembler autour de l’idée de fraternité. Un roman d’aventures archéologiques où l’auteur mêle, de rebondissements en surprises, mythes et réalités historiques pour nous emporter dans un dangereux labyrinthe de secrets dont personne ne devrait pouvoir sortir vivant…

Comme il était bon pour Sean d’oublier son handicap auprès d’une fille, sans arrière-pensée. D’ordinaire, il feignait la désinvolture ou s’enfermait dans le silence qui le rendait morose. Auprès d’Emma, il plaisantait sans se forcer, naturellement tel un collégien et cela lui faisait un bien fou.

Au travers d’une intrigue, l’auteur vous fait partager sa passion entre deux territoires qui lui sont chers. Le PIEMONT, berceau de ses parents, plus encore la Val Varaita “bella d’estate e stupenda d’inverno”, avec ses bergers et leur mélodieux “mazzolin dei fiori”, où, enfant, il jouait pendant ses vacances d’été. Et sa PROVENCE, aux oliviers et figuiers aromatisés par les senteurs de thym et de lavande, sous le chant des cigales, où le soleil, poussé par l’accent du mistral, réchauffe les coeurs à l’envi, en entonnant un vibrant “coupo santo” !

Faisant office de jardinier aux fins d’approcher Elen, Nil, le magicien, est furieux que la fillette ait utilisé ses dons pour les êtres humains. Ils doivent lui servir à préparer l’avènement des siens (voir tome V : Le monde du miroir) et non sauver les hommes. Elle est l’enfant miracle qu’ils attendent (voir tome IV : L’enfant miracle). Entreprenant alors de l’éduquer selon les préceptes des Elfes, ce qu’il découvre va le laisser perplexe. L’étendue des pouvoirs d’Elen remet en question sa paternité. Et puis, il y a ce commissaire : Guillaume Delisle dont Nil ignore totalement le changement de nom. Pour lui, il est assurément l’oncle d’Elen. 

Il y a la passion qui emporte nos têtes, bourrasques glacées qui assomment nos pensées et nous poussent violemment vers l'amour, vers l'abandon, vers le don, vers la nature profonde de nos corps, un retour à l'origine, un appel chthonien de désirs et nous sommes des statues à la peau marbrée sur laquelle montent des lierres d'envies et de tremblements. Nous cédons à la nature, à l'animalité de l'épiderme, au bonheur accordé qui nous transcende.

La sorcière fouilla dans les yeux de Christian.

– Ne m’interromps pas, écoute-moi attentivement… Je m’appelle Cardella. Il y a très longtemps, j’ai lancé un sort à ma famille, à mes deux enfants chéris…

Elle fit un pas vers lui. Son souffle brûlant le fit frémir.