Bouquet garni de Laurence BARREAU
– Vous devriez fermer la bouche, très chère. Vous allez passer pour ce que vous êtes et rien ne saurait être plus malvenu.
– Vous devriez fermer la bouche, très chère. Vous allez passer pour ce que vous êtes et rien ne saurait être plus malvenu.
De rue en rue, l’auteure au récit toujours plus imagé et réaliste, nous invite au voyage des sens où l’odeur et les bruits qui nous parviennent éveillent notre imaginaire. C’est une immersion totale dans les bonheurs simples et les drames de la vie quotidienne qui nous accompagnent tout au long de ces 22 nouvelles.
Un bar ouvert à une jeunesse en perdition
Un tueur en chasse après six jeunes randonneurs
Un miroir qui donne accès sur la mort
Un écrivain avec des écrits prophétiques
Une poupée étrange détenant l’âme d’une jeune enfant
Une créature digne d’une abomination génitale
Un ouvrage maléfique
Un cimetière où sévissent des êtres démoniaques
« Testament pour asticots » est un recueil de textes de poésie libre, où la mise en ligne en révèle le rythme, ce qui signifie qu’ils sont d’abord conçus pour être lus à voix haute, voire proférés.
Ces textes sont d’inspiration gnostique, c’est-à-dire fondés sur une vision du monde foncièrement pessimiste.
En fait, ils expriment une nouvelle gnose, éclairée par le bouddhisme et le taoïsme, qui savent si bien fondre les contraires dans le Tout, jusqu’à tenter de saisir l’impensable, grâce à la physique quantique, afin de mieux comprendre l’univers, et donc la vie, sans aucun recours à une divinité anthropomorphe quelconque.
Inventez des histoires de famille, de voisinage qui se dispute, des garçons et des filles qui jouent au chat et à la souris avec les sentiments, des fanfarons qui roulent des mécaniques, des cafés qui parlent haut et fort...
Parler des petites misères et des grandes joies d’un peuple babao à force d’être heureux de vivre là où leurs aïeux sont enterrés. Le marchand de figues de barbarie, la boulangère belle comme le jour, le cordonnier vilain comme c’est pas possible, mais qui faisait les réparations soua-soua. Ou bien Polo le baratineur, Jacky, le Marlon Brando du quartier...
Quinze ans que je suis marié avec Sylvie, grâce à «L’autre», Grégoire, le plus beau, le plus intelligent, le plus merveilleux des hommes qui, un jour l’a quittée, reniée, larguée, jetée, rejetée, éjectée, évincée de sa vie au bout de cinq ans d’amour – selon elle – de cinq ans de galère – selon lui – en mettant un point final à leur histoire : « Je ne te supporte plus, je pars! »
Intelligent, il l’était sûrement, il a su partir quand il était encore temps !
Extrait de la nouvelle « L’autre »
Solange Moreau observe les relations duelles des couples au quotidien. Les histoires qu’elle raconte glissent avec naturel dans l’atrocité, la douleur, la dérision la déraison.
Un homme qui a pour amante une tueuse.
Un être qui se réincarne afin de se repentir de ses fautes antérieures.
Un homme qui assiste à son enterrement.
Une étrange créature.
Un étrangleur étrange.
Un cas de mythomanie.
Une maison macabre.
Un ordinateur démoniaque.
Un prédateur dans la nuit.
Une famille s’entre-tuant.
Une panne de voiture.
Un amour de rêve.
Observatrice, contemplative, Micheline Blanc-Tillier aime profondément la nature. Elle sait apprécier les petits bonheurs quotidiens qu’elle procure et qui agrémentent son existence : une aurore perlée de rosée, une douce nuit d’été étoilée, un romantique clair de lune, un flamboyant coucher de soleil, une fleur à peine éclose, le parfum d’une rose, un oiseau qui chante tout près, là dans la haie, la mer « qui danse le long des golfes clairs » (merci monsieur Trénet).
Alors Micheline Blanc-Tillier a cédé à l’envie d’écrire ce bavardage à bâtons rompus sans prétentions, mais elle l’a écrit avec son cœur.
Certains mots de ce livre sont en arménien. Ils sont peu nombreux, utilisés de manière ludique et traduits. Ils représentent un simple clin d’œil à la communauté arménienne de Marseille, bien implantée, dans laquelle se trouve une partie de mes racines.
Une fois encore, l’auteur nous entraîne dans le monde de la criminalité au travers de nouvelles policières où se succèdent violences et affaires stupéfiantes.
Toutefois, René CAPLAN choisit de commencer Nuiteux III par une introduction dans laquelle il pose un regard sur son métier de policier. Un regard qui précède une agression dont la principale victime est sa fille.
Dans Nuiteux IV, l’auteur nous fait partager plus particulièrement les missions de police secours. En introduction, une réflexion sur la politique du chiffre que nous confie René, le personnage principal de ces nouvelles policières. Il enchaîne, avec un humour noir qui le caractérise, des situations dramatiques, cocasses parfois, sur un rythme toujours endiablé avec en toile de fond l’univers de la nuit.
Depuis les rivages de la Méditerranée, depuis un séjour au Tchad, une aventure, qui vous glace de terreur, sur le Front Russe, une traversée de la France en passant par l’Alsace, le Dauphiné et les Causses de Lozère, les lecteurs vont retrouver, dans ces nouvelles, des situations qu’ils auraient pu vivre eux-mêmes.
D’anecdotes en légendes du XXe au XXIe siècle. de faits réels, à l’imagination de l’auteur, entre réalité et fiction, Alexandre BRIANO vous fera vivre différents et courts moments, allant de l’humour à l’improbable et du mystérieux à l’actualité de nos existences.
René CAPLAN, fonctionnaire de police, homme de terrain, nous fait partager l’ambiance d’un commissariat du sud de la France, mêlant aux scénarios, parfois stupéfiants, les émotions ressenties par ces hommes de la nuit, très souvent confrontés à la violence.
Les affaires se succèdent, plongeant le lecteur dans l’univers angoissant de la criminalité, de suicides… et autres. Mais parfois l’auteur nous relate d’étranges situations, plus que burlesques, tel qu’un rodéo animalier auquel l’auteur ne manque pas d’ajouter un zeste d’humour !