COSMOS' BABY de Pierre REGOTTAZ
Depuis sa petite enfance, Stephan Regottaz n’a que la musique pour s’exprimer, coincé, dans son carcan ; entre son génie créateur et sa virtuosité au piano et autres claviers.
Depuis sa petite enfance, Stephan Regottaz n’a que la musique pour s’exprimer, coincé, dans son carcan ; entre son génie créateur et sa virtuosité au piano et autres claviers.
1940-1945… La drôle de guerre : l’incompréhension, la débâcle, l’humiliation, l’occupation nazie, la faim, le froid, la suspicion, les prises d’otages assassines…
Né en décembre 1921, l’auteur a vécu sa jeunesse et jeté les bases de son avenir durant cette sombre période. Pourtant, quand il se penche sur ce passé, ce sont des heures de joie et de bonheur qui prédominent grâce à l’amitié et à l’amour qu’entraine un tourbillon de chansons dont, malgré son grand âge, il garde le souvenir complet ou fragmentaire des paroles et des musiques.
Dans le centre-ville de Toulon, du côté de la Place Puget, depuis 2001, presque tout le monde connaissait Ladislav Kredba et sa chienne Tchako coiffée d’une casquette orangée et portant un bandana rouge. Elle remuait la tête ou la patte en remerciement lorsque quelqu’un leur donnait la pièce ou un petit billet.
Vous avez en main le livre des aventures et des rencontres de Ladislav. Cet homme avant l’exil, parlait et comprenait déjà cinq langues : le tchèque, le slovaque, le polonais, le russe, et, pour embêter les Russes qui occupaient son Pays, l’anglais. Après son franchissement risqué du Rideau de Fer, il a encore appris et parlé l’allemand, l’italien et, en dernier lieu le français.
L’auteur, fils unique du général DUPERTUIS, est né en Alsace en 1928.
Expulsé par les Allemands en 40 il subira un pèlerinage forcé de quatre ans à Lourdes où décédera son père. Il saura ce que signifie "avoir faim" au milieu de gens indifférents et de tas de bondieuseries de tous modèles et ce, jusqu’à la Libération où il verra d’innombrables pétainistes prétendre avoir été si gaullistes et si résistants que les Allemands ne s’en étaient pas aperçu. Un miracle à n’en pas douter !