L’auteur, fils unique du général DUPERTUIS, est né en Alsace en 1928.
Expulsé par les Allemands en 40 il subira un pèlerinage forcé de quatre ans à Lourdes où décédera son père. Il saura ce que signifie "avoir faim" au milieu de gens indifférents et de tas de bondieuseries de tous modèles et ce, jusqu’à la Libération où il verra d’innombrables pétainistes prétendre avoir été si gaullistes et si résistants que les Allemands ne s’en étaient pas aperçu. Un miracle à n’en pas douter ! ● Ses études primaires seront médiocres jusqu’à cette inoffensive Libération après laquelle, (le choc aidant ?), il deviendra un élève brillant de la 5ème jusqu’à la première où les maths se révèleront un obstacle infranchissable pour réussir. Mais sa mère n’en démordra pas et il redoublera cette classe sinistre malgré une année au Prytanée Militaire de La Flèche et une année au lycée Poincaré de Nancy où le proviseur, moins borné, le passa en Sciences Ex. ● Son bac en poche et dans l’espoir de suivre la carrière de son père, il passa une dizaine d’années dans l’armée, dans les Commandos Parachutistes Coloniaux, ne manquant pas une guerre d’Extrême Orient, y compris celle de Corée, qu’il quitta, comme lieutenant, en laissant une main et une jambe en Algérie.
Il se vouera alors à l’enseignement dont il gravira tous les échelons, de pion, instituteur licencié, professeur certifié (C.A.P.E.S. avec mention BIEN), censeur, à proviseur. Il s’y vouera quelque 30 ans, dont 15 en Afrique Noire et 6 en Allemagne.
Officier de la Légion d’Honneur et officier des Palmes Académiques, il prendra sa retraite à 57 ans et se retirera en Provence. Devenu écrivain, il se décidera à raconter, sans indulgence ni amertume tout ce qu’il aura vu, vécu et entendu au cours de sa vie agitée, sans rien omettre, refusant toute métaphore et, quitte à choquer, en appelant toujours un chat un chat. Anecdotes authentiques, souvent cruelles ou comiques, érotiques ou émouvantes dans lesquelles le beau sexe tient une large place intime (ce que certains calotins bien-pensants lui reprocheront) et souvent louable.
L’auteur lui-même, déconseille ses ouvrages aux hypocrites, aux pudibonds et aux timorés. Il a lui-même choisi les illustrations.