Bône (devenue Annaba), une jolie ville de la côte algérienne, au milieu des années cinquante. Djarzina a dix-huit ans quand elle y rencontre Michel. Fruit d’un couple mixte fortement occidentalisé et de niveau culturel élevé, Djarzina n’en revendique pas moins ses racines arabes. L’insurrection qui éclate va la conduire à prendre une position que ne partage pas toujours Michel, jeune « Pied-noir », farouchement attaché au concept de l’Algérie française. Au travers de dialogues vifs et percutants où l’humour et la candeur ne sont jamais absents, peu de sujets, y compris les plus tabous, échappent à la fougue de leur jeunesse. Entraînés, malgré eux, dans le tourbillon de la bataille d’Alger, ils vont devoir faire face à un destin qui ne les ménagera pas.
Si l’on voulait accorder quelque crédit à la mythologie grecque, on pourrait penser que l’ombre de Gaïa plane sur l’époque que nous traversons. La déesse de la Terre serait courroucée qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.
Ce magnifique cadeau qu’est l’existence n’est pas donné, il n’est prêté que pour un temps. Une situation insupportable pour l’être pensant qui cherche depuis l’apparition de ses premiers représentants à percer les arcanes de la mort et à lui imaginer une suite. Les religions sont, pour une grande part, probablement nées pour tenter d'éclairer ce mystère. La vie ; ses origines ; sa stupéfiante diversité ; son corollaire qu’est la conscience sont-ils les fruits d’un dessein ou d’une intelligence qui nous dépasse ? Le divin, mais aussi la raison proposent des réponses à ces énigmes qui, jusqu’à preuve établie, demeurent au stade des hypothèses. Autant de sujets sensibles que l’auteur aborde avec une fausse naïveté et un rien d’humour bienvenu sur un terrain aussi délicat.
La guerre civile, le terrorisme, le fanatisme religieux, l’horreur, un pays détruit, une famille décimée, Taysir, danseur étoile à l’opéra de Damas, va devoir fuir la terre dévastée de son enfance, en compagnie de son petit frère retrouvé au milieu des ruines.
Voyage dans le merveilleux univers du son, de la musique, de la voix et des instruments, à travers l’histoire des amis de Lisa. Lou, seule dans un immeuble aux nombreux logements attend sa maman partie deux ou trois jours pour une recherche d’emploi. Mais le temps passe et sa mère ne revient pas. Elle serait bien à plaindre sans l’amitié de Lisa, de Jojo et sans la rencontre avec le vieux musicien au cœur d’or. Un roman qui mêle sentiments et culture, qu’il faut lire, apprécier et conserver !
Après Les Illusionnistes, Les Passeurs de Vie et Les Chemineaux de la Sauvegarde, l’auteur s’attache à une période oubliée, le Coup d’État du 2 décembre 1851
Louis Noraz, un homme croyant, intégriste à l’excès, voit sa famille s’éloigner de lui sous l’effet de son intolérance religieuse. Ce ne sera qu’à la suite d’un accident dramatique qu’il découvrira le chemin d’une autre vérité. Dans un livre extrêmement documenté et élaboré avec soin – la narration de l’accident constitue un morceau d’anthologie – et profondément humain, l’auteur dénonce toutes les formes d’exaltation religieuse et leurs dérives. Au soutien du récit, il revisite des pages de l’Histoire et l’enrichit en faisant débattre les protagonistes sur quelques grandes questions de société, profanes et spirituelles.
Brigitte Carmes souffre de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) depuis qu’elle a appris son statut d’enfant non désiré. D’intenses migraines lui pourrissent l’existence. Une personne fragile et torturée psychologiquement dont la vie va basculer en plein cauchemar lorsqu’elle se retrouve subitement accusée du meurtre de son compagnon...
Un papillon au pays des cigales. Comment un jeune officier de marine promis à un grand avenir, amateur de jolies filles, joueur de poker invétéré, passionné de chevaux et d’escrime, loup solitaire dans une société dont il n’acceptera jamais les codes, fini par commettre l’irréparable.
« On se retrouve demain… Salut ! ». C’est par ces mots que l’auteur terminait ses matinales lorsqu’il travaillait dans les « locales » de Radio France. Avant cela, il était passé par le music-hall, le cabaret, la télé, les radios commerciales.
Fin des années 60 : une histoire d'amour s'achève. Philippe, meurtri, rejoint son cousin dans l'ancestrale bergerie en pierre dominant les estives des vallées alpines de la Haute Provence. La nature sublime, l'isolement, la transhumance des troupeaux, vont lui permettre de reprendre confiance. Un soir, il capte une émission de musique classique sur son poste à galène. Il reconnaît alors la voix de Lucia, son premier amour d'adolescence. Violoncelliste dans un grand orchestre, elle doit partir en tournée en Californie. Il fait alors le serment de la rejoindre, quitte les hautes vallées et s'embarque pour l'Amérique. Mais Lucia a mystérieusement disparu.
Après son rapt, Carla voit toute sa vie défiler devant elle. De ses mensonges s’en suit une série de rencontres. Au fil des ans et avec beaucoup d’amour, la quiétude s’installe pour tous les antagonistes de ce récit.
Pour ceux qui le savent pas, ce livre, il est écrit en pataouète. Alors, pas la peine de m’écrire pour me signaler que c'est pas français d’écrire « on comprend pas » et qu’il faut écrire « on ne comprend pas ». Je sais bande de babaos. Je suis un auteur de Bab El Oued. C’est ce qui me différencie des autres écrivains. J’écris comme je parle et comme les gens de chez moi y parlent. Et je dirais mieux j’écris comme je respire. Alors si vous préférez Lamartine à la Martoune, passez votre chemin, ya rien à voir ! Mais si vous voulez savoir comment parlaient vos compatriotes d’Algérie, comment ils se comportaient dans la vie de tous les jours, lisez-moi braves gens de chez moi ou d’ailleurs. Je vous souhaite plein de bonnes choses. Ada ma canne et mon chapeau !
Dans les années 50, Jérémie se passionne pour le « château », un manoir du Bourbonnais où il passe chaque année ses vacances. Ce ne sont qu'aventures d'enfant laissé en liberté dans ce domaine chargé d'Histoire qu'il contre au fil des ans. Mais un jour, attiré par les livres que renferme la bibliothèque il découvre des lettres enfouies dans ne trappe secrète. Il échiffre alors peu à eu des courriers datant de la moitié du XIXème siècle, des lettres compromettantes relatant la vie de Georges Malley, l'ancien propriétaire, farouche opposant au Second Empire.