Dans la première nouvelle, Rien ne sert de courir, vous croiserez, à Rouste-sur-Loir, les Roustons, citoyens hauts en couleur et truculents, comme le dentiste Anthime Follecarie, la pharmacienne Sidonie Peignapoux, l’esthéticienne Aude Javel, le vicomte Amaury de La Chiquenaude et bien d’autres encore… Il y a aussi Angeline, dite la culotte en raison de sa propension à porter la sienne comme un emblème ou à l’enlever aussi facilement… L’analyse du destin de chacun résulte d’une observation minutieuse de la vie quotidienne, comme du milieu de la haute fonction publique à laquelle l’auteur a appartenu et dont il brosse en seconde partie une redoutable satire. Dans la deuxième nouvelle, Prodigieuse Amélie, vous découvrirez Rayzon-la-Latine et la vie exemplaire d’Amélie, faite de bonté, de générosité et de dévouement. Les croyants l’appellent la « sainte », les autres « le bénitier ». Pourtant, qui d’Angeline ou d’Amélie, de la culotte ou du bénitier se révèle la plus vertueuse ? Peut-être pas celle à qui l’on pense…
Attention : sérieux s’abstenir et à consommer sans modération !