Cette métaphore symbolise parfaitement celui qu’était mon père. Mais aussi une époque, celle du début du xxe siècle, celle de sa naissance.
À Bab el-Oued, un faubourg d’Alger plein de vie au sein duquel se croisaient les accents colorés des communautés fraîchement immigrées et ceux de la population indigène. Un langage imagé, atypique, et terriblement attachant en a résulté. Ces expressions modulées par les sonorités du pataouète ont jalonné mon enfance. Et à l’heure des souvenirs, lorsque la mémoire se ravive, elles me reviennent avec une certaine émotion. Beaucoup d’amour aussi. Car derrière ces mots-là, il y a surtout une affection débordante…
Le médecin attitré de Porquerolles depuis de longues années a décidé de réaliser un ouvrage pour revenir sur cette expérience professionnelle si atypique. Il en résulte des anecdotes assez exceptionnelles mais aussi et surtout des tranches de vie saisissantes de sincérité, de simplicité et empreintes d’humour. Comme il le dit lui-même : « Sur cette île tout devient possible comme être sur les traces de Barberousse ou y croiser Zinedine Zidane... ».
Après avoir participé, avec Antoine Boncompagni et Gérard Piasco, à l’écriture du livre « L’Histoire des Sapeurs-pompiers de Toulon », Alain Pellegrino a voulu essayer de se lancer seul dans l’aventure de l’élaboration d’un nouveau chapitre sur un sujet qui lui tient à cœur : le Sauvetage et Déblaiement.
Ce défi, qu’il s’est donné arrivé à terme, il pensait en avoir terminé avec l’écriture ! Mais le virus le reprend car il se rend compte qu’il y a encore de très nombreuses histoires à raconter sur les sapeurs-pompiers de Toulon et il se remet au travail pour aboutir à ce troisième livre.
Ma vie, consacrée à une activité professionnelle débordante, s’éclaire d’une embellie soudaine : une rencontre, un sourire, peut-être des perspectives d’avenir… Très vite, l’éclaircie poussée par les vents de la discorde s’éloigne. Une naissance inattendue, le sourire d’un bébé innocent, annonceraient-ils le retour de l’espoir ? Mais la rupture gronde, le couple se casse. Janus intransigeant kidnappe mon enfant qui s’attache de plus en plus à moi. Une justice malentendante et malvoyante, prisonnière de ses multiples faiblesses et de ses préjugés, m’écarte de lui. L’amour paternel est fort et une lutte inégale s’engage contre cette justice frileuse qui m‘impose une attente infernale. Mon fils, 2 ans, grandira-t-il loin de moi ?
La présence au Niel – à partir de 1928 et jusqu’à la guerre – de Louis Renault et de son yacht, le Chryseis, a sans doute beaucoup contribué à rendre ce site digne du label de « petit port d’intérêt patrimonial » qui lui a été attribué en 2012. L’auteur de cette plaquette, ancienne présidente des Amis du Niel, s’est intéressée de ce fait à un aspect, jusqu’ici négligé, de l’activité de Louis Renault. La patiente reconstitution (à partir de documents originaux) de cette période nous introduit dans la vie du petit village de paysans pêcheurs que Giens était alors. On en apprend aussi un peu plus sur la personnalité, diverse et attachante, de Louis Renault, défenseur de l’Environnement quand il le fallait..
Pour lutter efficacement contre la vitesse de propagation des incendies de forêt, les secours doivent s’affranchir des distances et du relief. La création des commandos héliportés par le Capitaine Galian avec le concours inestimable des équipages et HSS de la flottille 33F de Saint-Mandrier a démontré cette possibilité avec succès le 19 Août 1965 à Siou- Blanc. Avec des bombardiers d’eau Catalina, Monsieur le sous-préfet Francis Arrighi avait dès 1963 tracé le véritable avenir de la lutte contre les incendies de forêt.
Dans Chemins d'ailleurs, Sandrine Beillard relate ses périples « à la dure » aux quatre coins du globe, dans des régions reculées, parfois restées à l’abri de la mondialisation. Dans la préface, Chow Ching Lie, l’auteure du best-seller Le Palanquin des larmes, l’affirme : « Je ne sache pas de meilleure méthode pour découvrir le rare, l'authentique, voire le merveilleux.
André TRIVES, enfant de Bab el Oued et fils du « Berger de Mostaganem », écrit pour retrouver la parole perdue. Une manière de rendre hommage aux modestes aïeux que l'histoire a humiliés par le mépris, la caricature et l'oubli. La force évocatrice de son style ne peut laisser indifférent. Ce livre raconte le retour de l’auteur à Bab el Oued, 54 ans après. Il était important pour lui de rappeler la vie en Algérie avant l’arrivée de la France en 1830 et telle qu’il l’a vécue jusqu’à l’Indépendance. L'auteur apporte des réponses aux interrogations des enfants de Pieds-Noirs ; ils n'ont plus à rougir du passé de leurs parents. « Bab el Oued pour la vie » n'est pas un livre comme les autres ; c'est un réel cri du cœur, bouleversant de vérité.
Marquee Club à Londres, Golf Drouot à Paris, Star Club à Hambourg et Twenty Club à Mouscron ! Le Twenty, ancien dancing du Relais de la Poste, devient ce lieu mythique des sixties grâce à Jean Vanloo. Après Gene Vincent, il fait venir Animals, Small Faces, Kinks, Moody Blues, The Jimi Hendrix Experience, Yardbirds avec Jimmy Page...
Rares sont les témoignages de la Grande Guerre par les aérostiers français, qui faisaient alors partie du Génie. Les lettres d'amour de Jean à Mathilde, rapportées par ailleurs telles qu'elles ont été conservées par leurs enfants, décrivaient aussi - bien qu'en second plan - le quotidien de Jean, 25 ans, maître-tailleur promu Caporal puis Sergent-arrimeur, d'août 1914 à fin juillet 1919. Extraits et regroupés chronologiquement, les passages dédiés aux tâches et aux activités de détente de la compagnie et/ou de l'escouade de Jean Poletti font revivre les dernières années de gloire d'une section - désormais oubliée - du Génie.
Les secrets des uns sont les tabous des autres. Ces autres qu’il faut préserver par amour. Et pourtant les conséquences des non-dits peuvent s’avérer pires encore. Dans son autobiographie, l’auteur dévoile avec force et courage « …la parole assassine. », blessure qu’elle a tenté toute sa vie d’occulter pour protéger les siens. Poignant, difficile, ce récit nous laisse vides et en colère contre l’injustice de ce vécu. L’abus de faiblesse ne serait-il aujourd’hui décrié que par ceux qui ne sont pas touchés personnellement ? Les dénonciations médiatiques, publiques n’ont-elles pas leurs places au sein de l’entourage, de la famille qui souvent encore préfèrent voir la victime comme le criminel.
L’idée de ces chroniques, lancée comme une boutade autour d’un repas d’anciens journalistes, s’est vite concrétisée, en allumant la flamme de l’écriture, jamais éteinte, mais parfois endormie.
Cette métaphore symbolise parfaitement celui qu’était mon père. Mais aussi une époque, celle du début du xxe siècle, celle de sa naissance.