La Passion selon st Félix Mayol de...
Un livre qui montre qu’une vie peut être rythmée au seul battement de cœur de Mayol :
À chaque match j’ai le ventre à l’envers. Mon corps et mon âme ont pris des chemins différents. Mes amis me croient à côté d’eux… ils se trompent ». Et pourtant Jean-Claude nous parle de ces templiers de la rade, « breveteurs » d’expressions populaires. Comme si son âme, malade d’une Provence perdue, restait malgré tout perpétuellement connectée. Un livre qui montre que la passion peut rendre nostalgique et que le temps qui passe efface peu à peu ce qui a bercé notre enfance. Émouvant quand il raconte son premier vestiaire et ce passage dans le tunnel, meurtri de sentir sa Provence lentement phagocytée par le « pointu ».