Un écrivain dont le manuscrit disparaît.
Des personnages tirés de l’oubli où ils auraient pu sombrer.
La mémoire de l’eau permet la résurrection de son roman oscillant entre fantastique et réalisme.
Dans le même temps, elle permet à l’auteur de développer une conception désespérée de la vie. Tirée du néant pour y retourner, la conscience d’exister est aussitôt conscience de sa propre fin et elle ne peut que s’y refuser ou la précipiter.
Chaque personnage de ce livre poursuit sa route vers la tragédie.
Seuls quelques instants de bonheurs éphémères par l’amour, l’amitié, permettent d’oublier cette triste fin. Finalement, c’est devant la tombe d’un être cher que l’écrivain pourra peut-être s’ouvrir à d’autres questionnements… et poursuivre sa route ?
Mais comme le dit Oscar Wilde dans « Le portrait de Dorian Gray » :
« Quel malheur seulement qu’il faille expier tant de fois l’unique erreur de vivre ! »