1961-1962, années fatidiques pour les pieds-noirs d’Oran ! Ils sont épouvantés par les exactions du FLN et cette guerre cruelle qui dure depuis si longtemps. Ils sont aussi pris en otages par l’OAS, dont l’emprise sur la ville se fait de plus en plus pesante. Et ils se demandent si les méthodes violentes utilisées par « l’armée secrète » ne vont pas les conduire à leur perte ?
C’est au cœur de cette ville effervescente, que débarque un jeune couple métropolitain, Anne et François. Ce dernier qui effectue un reliquat de service militaire, est affecté à la préfecture d’Oran. Tous deux ont des idées généreuses et ils vont tenter de se rendre utiles et de tracer leur chemin personnel au milieu de la folie générale.
Leur plus belle aventure sera un séjour en Kabylie, auprès de leur cousin le sous-préfet d’Akbou, l’un des seuls hauts fonctionnaires à avoir aboli la torture, vidé les camps de regroupement et mis à l’abri les harkis de sa circonscription. Cette expérience sera fondatrice pour le jeune couple, Elle restera sa seule évasion pendant ces mois pénibles, au cours desquels la situation ne cessera d’empirer, jusqu’à l’indépendance de l’Algérie et ses terribles débordements.
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Antoinette Maux-Robert a publié une douzaine d’ouvrages : des contes, des souvenirs et des livres d’histoire, tirés des archives inédites laissées par son père, grand connaisseur de la Chine d’avant Mao. Ces livres figurent dans les bibliothèques universitaires, et ont fait l’objet d’articles et de conférences. Cette fois, l’auteure emprunte la voie du roman pour tracer une fresque émouvante et réaliste de cette « Dernière saison à Oran ».
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"Les dix illustrations, inspirées par les archives de l'époque, sont l'œuvre de Joseph Delhomme."
DU MÊME AUTEUR
ANTOINETTE MAUX-ROBERT