Familier des lieux de l’accident, le gendarme Robert Lavergne reste intrigué par la survie de l’un des protagonistes… Poussé par la curiosité, puis par ses obligations professionnelles, il va tenter de comprendre ce qu’il s’est réellement passé. La découverte du journal intime du blessé, Léo Terrisse, lui facilitera la tâche, et sa propre histoire familiale dictera sa conduite.
Dans Les Désorienté(e)s, les faits n’ont rien de mystérieux et n’ont d’ailleurs pas besoin d’être détaillés. Le roman s’intéresse plutôt à la psychologie des deux personnages principaux en explorant les thématiques de la maladie et du vieillissement, avec un intérêt particulier pour les réactions des proches.
Né en 1958 à Aurillac, ingénieur de formation, Didier Courtine fait carrière dans un grand groupe énergétique.
Il écrit pourtant, occasionnellement et propose un roman, Sur la piste des ordures, au prix du quai des Orfèvres. Et par l’un de ces hasards que réserve parfois la vie, ce tapuscrit lui vaudra la commande d’un essai sur le traitement des déchets ménagers, Décharge proscrite (Éditions Économica, Collection « Environnement », 1996). En 1998, il concourt au prix Olivier de Serres sur le thème « le monde rural, hier, aujourd’hui, demain » et se classe deuxième avec Le Buron des gentianes.
En mars 2017, il anticipe la sortie de sa vie professionnelle pour se consacrer vraiment à une passion trop longtemps refoulée et publie, deux ans plus tard, Le Triptyque du Vieux Massif aux Éditions Sydney Laurent, puis l’année suivante Un premier signalement aux Éditions Les Presses du Midi.