Après un premier livre, Laissez-vous-en conter sans compter, dans lequel on découvrait toutes les facettes de son humour, le Commissaire Divisionnaire marseillais Jean Claude Beltramo nous invite, cette fois, à suivre l’itinéraire marginal d’une jeune ado, dans le Marseille des années 70, où rien ne lui sera épargné.

Les roulements de tambour se font plus sourds et se perdent par-delà les collines.

– L’orage s’éloigne Marie ! Avec un peu de chance nous arriverons avant le déluge.

Les chevaux se cabrent et montrent des signes d’inquiétude, un éclair en zigzag déchire un ciel parfaitement bleu.

Entre touffes de bruyère et buissons de genêt, apparaît le visage émacié de la vieille sorcière.

– Méfiez-vous des orages secs mon général ! Une particularité en Provence, ils réveillent les cours d’eau endormis et transforment les ruisseaux en dangereuses rivières.

Ploc, ploc, les premières gouttes de pluie, chaudes et étonnamment grosses, en fleur d’anis étoilé s’écrasent sur la capote…

Le développement affectif est consécutif à une longue suite d’évènements plus ou moins conflictuels. L’identification cognitive des enfants est un enjeu social suffisamment important pour entrainer des stratégies. Le livre fait partie de ces artifices. L’affectivité est le domaine des émotions et des sentiments. Il y a dans le comportement humain, des actes surprenants, qui surgissent dans notre conscient et dépassent nos intentions.

Grazia n’est ni jolie, ni riche, ni cultivée. De surcroît malchanceuse, elle traîne une enfance difficile. Seul le football arrive à illuminer sa vie morose sans perspectives d’avenir. Grazia ne se contente pas d’assister aux matchs du dimanche comme le tifoso lambda, mais son plus grand plaisir est de suivre, depuis le bord de la pelouse, les entraînements d’équipes aussi prestigieuses que la Juventus de Turin.

Dans un monde où la perfection apparente permet au peuple de ne plus se poser de questions, on est si bien les yeux fermés… La pensée est établie et la réflexion n’existe plus. Seul Veratio, jeune orphelin souffrant de "questionnements", ouvre les yeux. Contre les certitudes de tous, il réfléchit, il émet des doutes.

Victor Vaugrenard, septuagénaire veuf, déboussolé, en rupture avec la société, se retire dans une bergerie de l’immense massif de la Sainte-Baume.

Un site protégé, sauvage, dépeuplé, qui convient à son projet : finir ses jours en marge de ce monde qui va trop vite, qui le déprime, et dans lequel il ne trouve plus sa place.

Un an après, notre ermite a relevé le défi quand un événement énigmatique lui barre la route et va le replonger dans la vie qu’il avait voulu fuir... Il décide de résoudre cette énigme et se lance dans une enquête passionnante qui le ramène au début du XIXe siècle.

Dans ses investigations difficiles et à rebondissements, la réalité historique et l’imaginaire se confondent souvent...

À la suite de graves évènements, Bernard, ex-professeur d’anglais, aujourd’hui écrivain, a trouvé refuge dans un vieux phare hors service. Loin de la société, il aimerait y méditer tranquillement dans la tradition de quelques auteurs d’Outre-Manche qui lui sont familiers… Il devra néanmoins renouer avec son passé, et même accepter de nouveaux liens avec son voisinage pour se construire une philosophie personnelle. À la croisée de ces chemins, l’humour lui semble un instrument privilégié…  

De religion catholique, l’auteur s’intéresse aux apparitions de la Vierge Marie à Medjugorje en Bosnie-Herzégovine, depuis plus de vingt cinq ans. Passionné d’astronomie à partir de l’âge de 14 ans, il étudie les sciences physiques dont la synthèse avec la Bible l’entraîne à écrire des textes qui le conduisent à imaginer un autre monde où les voitures sont propres, où l’homme vit suivant Une 3e Voie, où l’énergie du Soleil (la fusion thermonucléaire) sera ­maîtrisée, où l’être humain partira dans l’espace, pendant qu’il vivra sur Terre dans un Monde plus fraternel et solidaire, où régneront la paix, l’amour et le bonheur.

Fernand, jeune ingénieur sans histoire, se fait violemment brutaliser sur une route du Var au retour d’une partie de pêche. La bande d’agresseurs, habituée à la violence gratuite, n’en est visiblement pas à son coup d’essai. Refusant de porter plainte, Fernand décide de se faire justice lui-même.

Mais la police est aussi sur le coup. Les traces d’une agression récente ont bien été repérées sans que la victime se manifeste. Alors que les membres de la bande se mettent à disparaître les uns après les autres, la police s’interroge sur le lien avec cette dernière affaire.

S’ensuit une course-poursuite contre la montre dans laquelle une victime devient suspecte, des coupables doivent être mis sous protection, tandis que la police s’emmêle les pinceaux !

Les navigations des « Illusionnistes » et des « Passeurs de vie » débouchent sur la peinture à fresque des « Chemineaux de la sauvegarde » traçant leur route à la suite des chemineaux de la révolte qui surent, Partisans italiens et Républicains espagnols, s’unir aux Maquisards provençaux ou corses en quête de Liberté. Très inquiet pour le devenir des langues française et occitane, Alain Andréoli érige le rempart de la culture.

Charles Valdoise est un excellent journaliste professionnel. Qui aurait imaginé qu'il serait aussi soudainement viré de son poste de présentateur vedette de la chaîne de télévision nationale ? Pour quelles raisons ? Par une nuit de tempête, il se trouve face à un homme allongé sur la route entre Saint-Raphaël et Sainte-Maxime. Il sera mêlé malgré lui à l'enquête policière. Enquête qui mènera le commissaire Verdier sur des pistes inattendues, parfois même incohérentes. Bien qu'il s'agisse d'une situation imaginaire, cet ouvrage met en évidence une réalité qui parfois dépasse la fiction, où l'on constate que la ligne jaune entre la politique et l'information est ténue. Les hommes ne sont que des hommes. Même au sommet de la pyramide, ils restent vulnérables.

Les témoignages recueillis par Raymond Moody dans les années 70 auprès de personnes qui, suite à une maladie ou à un accident, se sont trouvées en état de mort imminente (EMI), rapportées dans son ouvrage La vie après la vie, révèlent que certaines d'entre-elles ont perçu au cours de cette période des images et des sensations troublantes qui laissent supposer que la perspective d'un au-delà conscient n'est pas infondée. Il est à noter que les nombreux chercheurs qui se sont penchés depuis sur cette question sont parvenus à des résultats similaires. Sur la base de ces données, l'auteur a imaginé une cité où se retrouvent des âmes qui attendent que leur sort soit scellé par les équipes de réanimation qui s'affairent à leur chevet.