Les carnets du tantrisme n°9 : La...
La joie de vivre n’est pas un bonheur spontané qui viendrait de l’accumulation des biens divers. Elle nous est donnée avec la vie qui contient tous ses ingrédients.
Référence: L2155
Paul Ricoeur disait profondément Écrire, c’est réécrire. Dans le présent travail de réécriture des livres de Clément Brentano publiés au dix-neuvième siècle, j’ai souvent mis un bémol à ce qu’Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) lui avait dit à partir de sa foi de religieuse augustinienne.
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Paul Ricoeur disait profondément Écrire, c’est réécrire. Dans le présent travail de réécriture des livres de Clément Brentano publiés au dix-neuvième siècle, j’ai souvent mis un bémol à ce qu’Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) lui avait dit à partir de sa foi de religieuse augustinienne. L’ancien athée tranquille que j’ai longtemps été (jusqu’au vendredi 29 juin de l’année 1984, vers quinze heures), voudrait s’adresser dans ce livre à ceux qui, comme moi autrefois, disent à propos du christianisme : « Mais comment peut-on demander aux gens de croire cela ? » À ces athées d’aujourd’hui, je voudrais dire : « Bien. Mais que pensez-vous de tout ce qui est raconté dans ce livre ? Toutes ces précisions, ces dates, jour par jour, parfois heure par heure ? Que raconte donc ici, avec de si grands détails, Anne-Catherine Emmerich à Clément Brentano et à nous ? Que s’est-il donc passé du lundi 30 mars au dimanche 26 avril de l’an 29 de notre ère ? Et que dites-vous, vous, à propos de l’identité de celui qui est mort sur la croix le vendredi 17 avril de l’an 29, un peu après quinze heures ? Qui était-il donc ? » Ma stratégie dans cet ouvrage a été de créer autant que possible les conditions pour que les athées d’aujourd’hui s’interrogent sur ce récit, au milieu des affirmations des uns et des autres, sur le sens étonnant du nom même de Jésus lorsqu’il est prononcé en hébreu (Yéschouah, qui signifie : Dieu Sauve, Dieu Sauveur, Dieu qui sauve), et pour qu’à toi aussi, peut-être, ami lecteur, un jour, qui sait ?, la foi advienne. À la fin du XVIIIe siècle et dans le premier quart du XIXe, Anne-Catherine Emmerich rencontrait le plus souvent de l’indifférence ou des moqueries lorsqu’elle parlait de ses Visions aux autres religieuses ou à ses supérieurs ; lassée de cette hostilité, elle a prié Dieu de vouloir bien « lui retirer les Visions ». Alors son guide lui répondit : "Tu ne peux pas calculer le nombre de gens qui liront cela un jour, et dont les âmes seront consolées, ranimées et portées au bien. Ce que tu pourras raconter sera mis en œuvre d'une façon suffisante et pourra faire beaucoup de bien dont tu n'as pas l'idée."
DU MÊME AUTEUR