Maryjoa a eu un parcours de vie assez atypique. Elle a passé sa petite enfance dans un petit village de Bourgogne durant les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale. Sa mère est morte lorsqu’elle avait à peine dix ans. Ainsi, elle a dû arrêter ses études après le CEP pour aider son père dans son atelier de tissage artisanal. Après avoir rencontré celui qui allait devenir son mari, elle a travaillé quelque temps dans une entreprise de sous-vêtements féminins... Et puis suite à la naissance de son cinquième et dernier enfant, une crise existentielle a été à la base de grands changements dans sa vie, dont une reprise de scolarité (de la cinquième à la terminale) par correspondance.
Un déménagement en région parisienne a bousculé toute la famille... Elle a obtenu un baccalauréat littéraire à l’âge de 37 ans, puis repris d’autres études (à l’IUT de Paris, à l’université de Paris VIII et plus tard à la faculté de médecine de Paris Nord).
Après un divorce douloureux, elle fit durant quelque temps des enquêtes psycho-sociales pour des sociétés de sondages, avant d’accompagner, en tant qu’éducatrice, des jeunes “délinquants”, et des malades atteints de troubles psychiques. Elle obtint ensuite un poste de professeur de l’Éducation nationale, en “vie familiale et sociale” et enseigna à Paris dans des lycées professionnels. En parallèle, elle entreprit une formation de psychothérapeute, validée par un diplôme, à l’École française d’Analyse psycho-organique (EFAPO) avant de s’installer en profession libérale.
Maryjoa a aussi participé régulièrement à des groupes de développement personnel, de thérapie, et fréquenté de nombreux congrès et colloques. Elle a animé et co-animé des ateliers de paroles, d’écriture et d’expression créative, créé et présidé quelque temps une petite association visant au mieux-être physique et mental des personnes.