Peau d’Âme de Florence Signoret
« La poésie est une peau d’âme qui vient mourir sur le papier. Le poète la ressuscite par le sang de son rêve, l’encre délivrée », écrit Florence Signoret qui évoque, dans cette métaphore, son impérieuse nécessité d’écrire : sous le poids d’une réalité parfois cuisante, l’âme pèle comme une peau morte. Par la douceur et la magie des mots, le poète soigne les plaies de l’âme et lui redonne le souffle de la vie.
Le Rêve réanime le Réel, épuré et guéri par l’encre poétique.
Sauf que… dans le recueil « Peau d’Âme », le poète, dit « libre », se retrouve prisonnier d’un autre poids : il est rattrapé par l’érosion des mots et le néant de la page vide. L’âme se meurt… il ne peut plus écrire. Comment va-t-il retrouver la vie… par la poésie ?