Il y a le rouge : celui de l’automne,
dont se parent les feuilles,
celui de l’amour, que les mots, les poèmes,
le corps, la sensualité,
une musique forte et nostalgique dispersent.
Il y a entre nous et le ciel, le vert :
les oiseaux, les animaux,
la nature liée à l’espoir
quand nous savons la regarder.
Le désir enfin de communiquer, parler à soi
et aux autres,
parler à ceux qui rêvent, à ceux qui vivent.
Je n’ai pas voulu les heurter,
simplement leur dire un peu qui je suis :
Une âme libre et tourmentée,
un corps, un cœur de femme qui a souffert
et qui cherche l’amour,
La liberté.