Aristote, le fondateur du Lycée, est l’un des philosophes qui, au long de l’histoire, a eu le plus d’influence sur la pensée des autres êtres humains. Sa philosophie, reprise, intégrée et discutée par saint Thomas d’Aquin (1224-1274) reste aujourd’hui encore une référence pour la pensée chrétienne. Dans la collection "La Méditerranée des philosophes", le présent ouvrage centre l’attention sur le plus prestigieux des élèves d’Aristote, Alexandre le Grand. Un récitant, appuyé sur Flavius Josèphe, Quinte-Curce, Plutarque, Arrien, Pline l’Ancien, Jean Racine, Lamartine, Arthur Weigall, Émile Bréhier, Jean Prieur et quelques autres, conte l’histoire, souvent immédiatement épique et légendaire, d’Alexandre le Grand. Et puis, périodiquement, comme sur la scène d’un théâtre, nous assistons à des entretiens, par exemple entre Aristote et Alexandre, Alexandre et Diogène, Alexandre et le Rabbi Shimon Ha-Tsedek (Simon le Juste, le Grand Rabbin du Temple de Jérusalem), Alexandre et ses soldats, Alexandre et sa maîtresse Barsine, Alexandre et des philosophes de l’Inde, Aristote et son disciple Théophraste, etc. Au cours de cette épopée, certains épisodes dramatiques tournent à la tragédie : - le meurtre par Alexandre, sur un coup de colère, de Cleitos, le frère de sa nourrice, un ami d’enfance, et un homme qui lui avait sauvé la vie à la bataille du Granique, - l’emprisonnement suivi de mort, de Callisthène, le neveu d’Aristote, qui avait suivi Alexandre dans sa conquête de l’Égypte et de l’Asie, et était devenu son historiographe, - la mise à mort de Philotas et de son père Parménion, celui-ci ayant été un vieux compagnon d’armes, et un général qui avait déjà toute la confiance du père d’Alexandre, Philippe II de Macédoine. Si l’on ne retient qu’un certain nombre d’extraits, la pièce pourra être jouée en une soirée ou un après-midi. Sinon, il faudra un spectacle de plusieurs jours pour suivre Alexandre le Grand dans son épopée.
DU MÊME AUTEUR
JACQUES ATLAN