Sylvestre-Mimosa, dit Sissi, chat perdu, raconte les innombrables péripéties,
exaltantes, surprenantes, auxquelles il a
été confronté, depuis son arrivée chez
Clémentine, sa mère adoptive.
En souvenir de ses premiers mois d’une existence difficile, il essaie d’être un bon chat, sans toutefois lutter contre son instinct de petit prédateur. Mais il n’oublie pas que la Providence l’a choisi et à son tour, il essaie de venir en aide à ceux qui n’ont pas eu sa chance.
« Les bruyères palpitent ; je frémis ; le petit loup s’époumone ; la vie s’effiloche ; le silence revient d’un coup. Ni froissement, ni brindilles piétinées. La louve est encore loin. J’ai assez de temps pour fuir ce lieu aux multiples dangers, mais le bébé m’émeut au point qu’il m’oblige à rester auprès de lui et j’attends qu’il me suive pour lui montrer le sentier moussu des vertes clairières. Ensuite, nous verrons ».
« Je me sens en pleine effervescence, parce que la nature est belle, la nature dont je suis ».