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Référence: L2565
Sur quelque 80 météorites tombées en France, 32 relèvent de l’Occitanie. Parmi ces chutes depuis le XVIIe siècle, les plus anciennes sont dans les Alpes-Maritimes, telle Caille, une météorite de fer. Certaines ont acquis une célébrité mondiale, comme la météorite d’Orgueil en 1864, seconde chondrite carbonée de classe CI1 après la météorite d’Alais en 1806. Tout comme la météorite d’Aubres, qui a ouvert la classe des Aubrites en 1836.
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Sur quelque 80 météorites tombées en France, 32 relèvent de l’Occitanie. Parmi ces chutes depuis le XVIIe siècle, les plus anciennes sont dans les Alpes-Maritimes, telle Caille, une météorite de fer. Certaines ont acquis une célébrité mondiale, comme la météorite d’Orgueil en 1864, seconde chondrite carbonée de classe CI1 après la météorite d’Alais en 1806. Tout comme la météorite d’Aubres, qui a ouvert la classe des Aubrites en 1836. Ou bien les eucrites de Juvinas en 1821 et de Bouvante en 1978, en provenance de l’astéroïde Vesta. Ou encore la météorite de Saint-Séverin en 1966, en Charente occitane, de composition semblable à la célèbre météorite d’Ensisheim. Ou enfin la météorite de Saint-Sauveur, près de Toulouse, unique chondrite à enstatite connue en France, tombée à la veille de la guerre de 1914. Certaines ont une histoire atypique, comme celle de Montferré (Aude), découverte en 1966, 43 ans après sa chute et disparue depuis 1999 avec la mort de son découvreur qui l’avait cachée... Il y a aussi les grandes météorites qui ont donné des astroblèmes. Que ce soit celui de Rochechouart-Chassenon il y a 200 millions d’années, identifié en 1967, ou celui du Lévézou, soupçonné il y a 300 millions d’années. Ou le cratère météoritique de Cabrerolles (Hérault). Et, enfin, les météorites actuelles, recherchées grâce au nouveau réseau de surveillance Fripon / Vigie-Ciel. Le récit passionnant de leurs chutes, relatées par les témoins de ces phénomènes.
« Un phénomène ravissant vient d’avoir lieu sur notre ville et a mis la population en émoi. C’est un magnifique aérolithe qui est venu nous visiter de près. Le globe lumineux s’est montré d’abord vers le nord-est, à 10 degrés au-dessus de l’horizon, de la grosseur d’une bombe, et s’est porté avec rapidité vers le sud-ouest, décrivant durant deux minutes une courbe de 120 degrés environ. » (Abbé Laffont, Aurignac, Chute de la météorite d’Ausson /’aérolithe de Montrejeau, 1858.)
Docteur en histoire de l’astronomie, Jean-Michel Faidit a sorti de l’oubli et relancé la fête du Soleil célébrée par Flammarion et Eiffel à la tour Eiffel avant 1914. Directeur d’un ouvrage de référence sur les limites de Roche aux éditions Vuibert, auteur entre autres de Ces Français dans la Lune et Napoléon et la Comète impériale aux Presses du Midi, rédacteur en chef fondateur de la revue Planetariums, membre correspondant de l’Académie de Nîmes, Lauréat de la Société Astronomique de France, il est chroniqueur céleste au Midi Libre depuis 1988.