MA MERE, MES TANTES, L’ALGÉRIE…ET MOI...
C'est alors que le mauvais génie décida que le mauvais sang accompagnerait chaque journée. Ma mère parlait toujours sous la protection de la sacro-sainte main de Fatma afin de prémunir les siens de malchance ou de fatalité. Il faut croire que cela ne suffisait pas. En ouvrant son magasin de la rue Bab Azoun, mon père nous faussa compagnie pour s'en aller errer au firmament des paradis célestes. Une crise cardiaque l'emporta avant qu'il ait pu dire adieu à son épouse, à son fils et à ses belles-sœurs.