Je n’ai pas peur de l’avenir, à l’heure où l’éco-anxiété tétanise les jeunes générations.
Je me bats depuis vingt-quatre ans, en Indonésie, pour protéger l’environnement. Je suis tous les jours confronté aux ravages de la déforestation et des trafics d’animaux, et pourtant je continue de regarder devant.
Je me refuse à être pessimiste. Je ne nie pas les challenges environnementaux face à nous. Bien au contraire, ce sont eux qui me motivent pour aller de l’avant. Je mène des projets de « conservation active ». Celle qui apporte des résultats concrets, au contraire de celle, « passive », qui se contente de publier des rapports.